Deux films tournés avant que la crise explose, ils décrivent en Grande Bretagne et au Japon la débâcle des valeurs sur fond de marasme économique avec des manières qui me sont plus proches chez l’anglais très pessimiste, que chez le Japonais plus froid.
Beter things. Dans la triste campagne anglaise, les jeunes crèvent les bras garrottés et perclus de seringues. Les vieux en sont à quitter la vie plus dispos. Malaise, solitude, ennui : l’alerte n’est pas nouvelle, on peut le dire : le film est dérangeant.
Tokio sonata : On a beau essayer de se méfier des clichés, l’impassibilité japonaise nous paraît toujours aussi énigmatique et quand le film tourne au burlesque nos grilles de spectateurs sont encore chamboulées : certains adorent, d’autres ne goûtent pas forcément les excès mécaniques. Une lueur d’espoir arrive en conclusion d’une histoire ou le mensonge règne et l’incommunicabilité est une donnée constante; la société japonaise crise depuis un moment. Les artistes nous le disent depuis longtemps.
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