Même à l’intérieur des maisons de la gauche, nous recevons les gifles du buz médiatique : qui a parlé des 4000 personnes de l’université d’été à
Tous des aveugles, de vains querelleurs ?
Quand la crise politique qui nous mine, nous rend timides, il est bon d’aller prendre quelque recul avec les « Gracques » dans le Nouvel Obs qui décrivent, en quatre lignes (claires), les évolutions de notre société.
Nous en sommes là :
« - passage d'une économie industrielle à une économie de connaissance
- fragilisation de l’état providence (victime de la crise des finances publiques et de la montée de l'individualisme)
- montée d'une société du risque mondial (à travers les chocs financiers et énergétiques)
- crise de la représentation démocratique. »
En 2000 : 11 gouvernements sociaux démocrates en Europe.
En 2008 : 3 et un dans une grande coalition.
« La gauche était armée pour penser l’exploitation, pas l’exclusion. Or le chômage ne crée pas la solidarité, et nous avons agi sur les effets pas sur les causes » J.B. de Foucault.
Les élites font la leçon aux classes populaires sur leur façon de regarder l’avenir, M. Gauchet conseille « de regarder le monde tel qu’il est » au lieu de « mépriser les peurs des classes moyennes et de demander aux gens de renoncer à ce qu’ils sont »
Ce n’est pas une citation de plus, celle de G Orwell, qui nous remontera le moral, mais elle me semble saisissante de vérité :
« L’homme d’aujourd’hui ressemble à une guêpe coupée en deux qui continuerait à se gaver de confiture en faisant comme si la perte de son abdomen n’avait aucune espèce d’importance ».
« Bon appétit messieurs… »
Tais toi Victor !
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