samedi 6 septembre 2008

Blagues de rugby

Certaines ouvrent un petit recueil compilé par Charlélie Couture «Les petites curiosités » ?
J’en ai ramassé quelques autres sur internet. Il y a du plausible et de l’improbable.
Pour un supporter de Montferrand (To loose)
« A Michelin, on va leur mettre la pression »
Avant un match ... à la maison...
" Il faut jouer de la même façon à la maison et à domicile !"
“Bon, les gars, on est chez nous, alors d’entrée, je veux qu’on joue chez eux.”
Dans le vestiaire ...
" Ils sont comme nous ! Ils ont comme nous 15 mains et 15 pieds !! "
Aujourd’hui les gars, on va se regarder dans les yeux, et on verra bien si on a des couilles !” “Eh les gars on n’est pas venus jusqu’ici déguisés en feuille de chou pour se faire brouter le cul par des lapins !”
“Isole toi si tu veux, mais jamais seul.”
“Aujourd’hui, les gars, y pas de joueurs de
la B, y a pas de joueurs de la première, on est un groupe électrogène »
“Cet après midi vous avez carte bleue !”
“Bon les gars, en face c’est que des cons, alors au premier regroupement, il faut qu’ils discutent avec les taupes !"
" Toi , tu vas rentrer à la mi-temps , et je veux que tu fasses 80 mn à fond ! "
A l'infirmerie
"Tu peux me regarder les cervicales ... car j'ai mal au bas du dos ..."
Classique :
“Putains les mecs, si j’ai des demis, c’est pas pour que les trois-quarts fassent les choses à moitié !”
Les limites du langage managérial :
“Bon, les gars, on n’oublie pas la règle des trois P : POUSSER, PLAQUER, COURIR !”
Et attention sinon vous allez finir footballeurs !
“Les gars, il va falloir s’y mettre. Sortir les mains des poches parce que si vos couilles explosent, y’en a un paquet qui vont devenir manchots (…)

vendredi 5 septembre 2008

Ce que nous avons eu de meilleur

Non, je ne me promets plus de ne pas me laisser séduire par la musique d’un titre, ni par la quatrième de couverture : « A quel instant au juste, franchit-on la ligne de démarcation qui sépare la fin de la jeunesse du reste de la vie ?». J’aime trop me laisser aller à ce plaisir de détester un livre qui dépasse ici les bornes du « foutage de gueule ». Le titre est extrait de la fin de l’éducation sentimentale de Flaubert. Le stendhalien auteur, Jean Paul Enthoven, au centre des cénacles littéraires, a l’indécence de se placer dans ces lignées. Il ne fait que rendre la vacuité, la vanité d’un milieu qui ne suscite que le mépris qu'il dispense d'ailleurs au monde entier. Quand l’actrice qui confond Durutti et Berlutti est exclue du groupe si branché, si cultivé : ce sont eux les vulgaires ! Ils vont oser arrondir leurs phrases autour de la guerre d’Espagne, de la misère, de l’amour : minables ! La seule chose qui reste au lecteur c’est de se laisser envahir par l’ennui ou la colère de savoir que d’autres livres seront ignorés, alors que celui-ci a l’honneur des éditos. Pour le roman à clef, lire plutôt « Voici », c’est moins salissant !

jeudi 4 septembre 2008

Ecrire, lire , sans compter...

Ce samedi nous serons au parc de la mairie pour présenter notre nouvelle association
«
ECRIRE LIRE IMAGINER À SAINT-EGREVE »(ELISE)
où nous donnerons rendez-vous le jeudi 25 septembre à la maison de quartier de la gare
(20h 30) à ceux qui sont intéressés par nos projets :
marché de Noël du livre, stage de poésie, ateliers d’écriture, conférences, présentations d’auteurs...
Nous nous y voyons déjà avec un illustrateur qui croulerait sous les demandes, des découvertes de talents ignorés, des échanges fructueux qui nous sortiraient des déplorations solitaires sur « la langue qui fiche le camp ». Nous comptons bien élargir notre cercle fondateur d’amateurs de mots, pour apporter notre part aux réflexions et pratiques culturelles dans notre cité.

mercredi 3 septembre 2008

« Le blog »

J’ai acheté le recueil de Wilberg, « le blog » après avoir été séduit par des premières pages qui rendent bien compte avec ironie, des paradoxes dans lesquels sont pris les bloggeurs, un brin infantiles. Mais au bout d’un moment je me suis lassé des situations répétitives et des dessins trop statiques ; ce qui se retrouve avec plaisir dans un strip d’un jour devient pesant en 224 bandes.
Quant à moi avec mon blog, je joue au bavard de bistrot virtuel. Je transmettais à mes amis mes avis sur des films, des livres, afin de cacher la misère d’une mémoire qui fuit. En déposant mes écrits sur le net, je prolonge l’exercice en évitant d’importuner. Un blog ne klaxonne personne, ne dérange pas. Je m’amuse à illustrer quelques phrases avec des photos personnelles parfois un peu hasardeuses. J’aime cultiver le mélange des genres : Jaurès n’est pas qu’un défenseur de l’A.J. Auxerre. Autour du comptoir, au-delà de quelques habitués, des passants saisissent quelques mots ; mais nous sommes pressés…

mardi 2 septembre 2008

Le collège nouveau est arrivé





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Qui va s’occuper des gauches ?


De la même façon que les meilleures blagues juives sont racontées par les juifs, je goûte plus volontiers les critiques du P.S. qui viennent de la gauche que le conformisme actuel qui se complaît à tirer sur le plus grand parti de la gauche, sans lire, ni écouter ce que nous disons : le mot à la mode c’est « inaudible » pour les journalistes qui organisent eux même la chicaye et le silence. Le Canard Enchaîné, lui a le droit de nous moquer : « Universités d’été : PS, Verts, LCR : Scènes de ménage pour savoir qui va garder les gauches ! » Il nous reste les sourires ( amers) de ceux à qui on ne la fait pas, quand nous constatons les dégâts que la politique d’ouverture de la droite a enclenchés, au-delà des destins des opportunistes pris dans les rêts du pouvoir. Jospin incarnait l’honnêteté en politique, jusqu’à l’austérité, et cela lui a coûté un avenir. Mais que vont faire dans le yacht du Sarkogigolo, les Joyet, Allègre qui furent des barons de la Jospinie ? Alors pour les leçons ! Bouchon ! Qu’un Hirsch, une Amara pensent être plus utiles aux causes qu’ils défendent dans un gouvernement du bouclier fiscal qu’au côté de l’opposition, cela trace cruellement les limites de l’engagement associatif. Pour Hirsch cela va encore bien plus loin avec le « RSA financé par les-revenus-du-capital » ; c’est la reprise d’une démarche qui se démarquait de la droite. Oui, il faudra voir : les riches ne sont pas vraiment concernés, mais la captation des problématiques, des mots fonctionne à plein. Nous sommes déstabilisés, les extrêmes peuvent monter. Il faut un Dupont Aignan pour ironiser à propos de Sarkozy qui n’est pas le Robin des bois présenté par la presse, mais le Shérif de Nottingham.
Un Besson à la triste figure de traître ordinaire ou un secrétaire d’état aux anciens combattants ne jouent qu’une triste comédie. Et les papis papotants, Lang et Kouchner ? Qu’ils cuisent dans la lumière médiatique qui les attire tant!
Le pillage avait commencé au plan symbolique : Guy Mocquet, Jaurès, Mendès France… Finalement la littérature, l’histoire ne sont pas si désuètes, si anodines. Triste occasion de célébrer leur vigueur.
Le mépris qui a accueilli les défections de Macias ou Hanin de nos rangs, marque aussi le divorce entre la gauche et une certaine culture populaire. Dis Torreton, ne faiblis pas, tu seras notre Line Renaud qui fut Chiraquienne quand ce n’était pas à la mode !
Claude Askolovitch, fine plume du nouvel Obs, il est vrai aussi porte-coton de Besson, passe d’un magazine de référence de la gauche, malgré tout, au JDD et à Europe 1 de Lagardère.
La liste commence à être longue. Les capacités de la gauche à séduire sont réduites et pourtant la droite est impitoyable comme jamais, les difficultés des français aggravées.
Les défections dépassent les ralliements et chez les militants le moral est au fond des Crocs © ! Le drame se mijote dans la durée.
« Le parti de l’intelligence en tout homme incline à la trahison »disait Alain cité par Régis Debray dans un document concernant « un intellectuel face aux tribus » à propos de Samir Kassir, écrivain libanais assassiné en 2005, pour souligner l’exception de l’alliance de l’intelligence et du courage d’un homme qui ne tournait pas casaque.
Pour l’avenir, qui a envie de s’engager en politique quand sont proclamés courageux ceux qui renient leur idéal ? Et la fidélité est plus célébrée chez les képis blancs que dans les rangs des jeunes gardes qui ne prennent plus guère garde.
Les motivations solidaires s’inclinent devant des intérêts individuels.
Qui peut croire aux politiques quand s’accumulent les mandats qui les éloignent des colleurs d’affiche et des tracteurs de marché, des électeurs ?
Bien sûr, le conformisme journalistique, les connivences tournent à plein, mais la position d’éternelle victime est stérile. Tous les partis sont déconsidérés, l’état critique dans lequel nous sommes tombés ne peut appeler que le courage : proposer sur la réforme des retraites, l'autonomie des universités, la restructuration de l'Etat et répondre sur la réforme des institutions, l’engagement en Afghanistan, quels remèdes apporter à la crise économique ?
En ces temps zappeurs, les fortunes de la notoriété sont fluctuantes : les images se flétrissent. Désormais, les dents de Dati se voient plus que le contour de ses yeux. Localement nous nous sommes assoupis dans la gestion des silences.
Notre travail débouchera si nous savons renouveler les hommes, si au-delà de notre communication, avec constance, modestie nous faisons vivre le débat avec les citoyens concernés par une amélioration des conditions sociales, démocratiques, environnementales de nos territoires.

lundi 1 septembre 2008

Peter Doig

Je ne connaissais pas le peintre écossais jusqu’à cette exposition au musée d’art moderne de la ville de Paris, et maintenant je l’identifierai facilement tant son style m’a paru familier d’emblée, même si les intimes des livres d’images peuvent s’amuser à repérer des inspirateurs : Munch, Douanier Rousseau, Hopper…Je me sens de la même génération, avec la même tapisserie d’images où se fondent, sous l’épaisseur de l’acrylique, les couleurs des magazines, des télés, du ciné. Ses grandes toiles inspirées du Canada avec leurs reflets m’ont plus séduits par leurs effets solarisés que ses tropiques trop noirs. Notre place dans la nature loin d’être idyllique, n’est pas évidente, mais oh combien d’actualité !