En 1958, la quatrième République n'arrivait pas à régler la
crise algérienne, alors advint la cinquième avec le général De Gaulle en
recours.
L’ajout d’un historien au bout des 138 pages illustrées
n’est pas de trop pour comprendre les enjeux et réviser utilement un de ces
moments où la démocratie est bousculée.
Le choix de la caricature bien dans l’air du temps railleur
réjouit sûrement des lecteurs, avec des scènes grotesques tout à fait crédibles
et quelques dialogues sans filtre.
De Gaulle : « Alors
Massu, toujours aussi con ? »
« Toujours gaulliste,
mon général ! »
Mais quel besoin d’accentuer les traits de personnages essentiellement
ridicules, alors qu’ils ont joué un rôle majeur dans l’histoire ? Le
général de Gaulle en robe de chambre ou promenant son chien se soulageant sur
la pelouse tourne au vaudeville de mauvais goût même pas potache, mais plutôt
digne de l’école primaire quand la maîtresse se retrouvait en maillot de bain.
« De Gaulle à la plage » carrément plus drôle, ne
laissait pas cette impression troublante.
Les
bouffons gouverneraient ou auraient gouverné, alors les comiques font la
leçon : le tragique devenu saugrenu a disparu sous les sarcasmes.
Tss, tss. Il y aura toujours des... petits cons médiocres pour cracher sur ceux qu'ils érigent en grands cons.
RépondreSupprimerSi je pouvais dire que le désir... noble de la paix, à n'importe quel prix, n'avait pas accouché de tant de... petits cons, je serais heureuse. Mais hélas, ce n'est pas le cas. Ce matin, je discutais avec quelqu'un sur l'importance de garder un sens des proportions. Je ne vois pas que nos contemporains aient gardé un sens des proportions, même un sens DE LA PROPORTION. C'est comme si notre domestication avancée, que nous chérissons, tout en la maugréant, avait eu raison de notre possibilité de dégager la perspective et la proportion dans le tintamarre (médiatique et "culturel") qui nous submerge en ce moment.
Merci de m'avoir averti de ce que je vais m'empresser de... fuir, là, Guy.