mardi 15 janvier 2019

L’Algérie c’est beau comme l’Amérique. Olivia Burton Mahi Grand.

Une jeune fille décide d’aller sur la terre de ses ancêtres « Pieds noirs ».
Si elle ne retrouve pas les lieux rêvés des souvenirs familiaux, elle avance pour elle-même vers une part de sa vérité qui n’est pas aussi simple que dans son projet initial.
Une des dernières péripéties vient ajouter un brin de complexité à un récit qui risquait d’être un peu linéaire. J’ai prêté ces 170 pages à un ami qui vient de là-bas, tant les dilemmes identitaires me semblaient traités avec justesse. Il a bien aimé, bien que moyennement les dessins, alors que le choix du crayon noir m’a bien plu, rehaussé par la couleur lorsque la narratrice prend des photos. Ainsi est rendue une certaine candeur échappant à la mièvrerie tout en nous laissant dans l’agrément d’une histoire qui aussi la nôtre.
Une occasion de se rappeler d’autres œuvres au sujet de l’Algérie
en littérature http://blog-de-guy.blogspot.com/2018/09/lart-de-perdre-alice-zeniter.html

lundi 14 janvier 2019

Une affaire de famille. Kore-eda.

On ne va jamais voir un film sans à priori et encore moins quand celui-ci est palme d’or du festival de Cannes avec message politique surligné : le Japon n’est pas si clean que ça.
Par ailleurs, il est tout simplement bien agréable de retrouver la finesse d’un réalisateur apprécié ici depuis un moment.
Dans un premier temps, la débrouillardise de tous ces personnages qui vivent entassés est chaleureuse , les petits voleurs sympathiques, et puis les liens vont s’avérer plus compliqués et pas vraiment exemplaires.
Condamnées par un présent affamé, les révélations finales ne sont pas aussi gentilles et positives que dans d’autres chroniques du réalisateur japonais.
Je garderai, je pense, en souvenir la beauté d’un plan où cette famille de « bras cassés » essaye de voir un feu d’artifice ou bien lorsqu’une femme se rend compte que sa misère ne se compte pas en Yens.
Ce ne sont pas des « laissés pour compte »  ce qui dénierait toute responsabilité à leur choix,  alors pour caractériser : famille de « bric et de broc » pourrait convenir pour insister sur sa fragilité, « recomposée », mais il y en a tellement, et celle là est tellement singulière.
Finalement le titre semblant bien banal se révèle le plus juste.     


dimanche 13 janvier 2019

Jamais seul. Mohamed Rouabhi. Patrick Pineau.

Finalement, j’en ai vu pas mal des pièces de Patrick Pineau
La proposition de cette année, concerne les « Invisibles » de la famille des bien visibles maquillés de fluo.
Juste après la lecture d’une série de portraits de Gilets Jaunes dans Marianne, je viens d’apprécier au théâtre le récit en 19 tableaux de la vie d’une quarantaine de personnages vivant  tant bien que mal dans des zones où le bus ne s’arrête plus.
Moins imbibés que les bas fonds russes, nos parkings de super marché ont leurs dépossédés.
Cette humanité souffrante ne manque pas d’humour et même la poésie peut s’inviter.
La fraternité n’y est pas mièvre et le mérite est grand de ne pas voir sanctifier tous ces porteurs de croix : chômeurs, solitaires, handicapés, inadaptés, abandonnés, gitans, noirs, petits blancs.
« S’il y a un monde dans lequel il y a de la méchanceté, de l’indifférence, de l’avidité, de  la solitude, c’est le nôtre. S’il y a un monde dans lequel il y a de l’amour, de la joie, de l’émerveillement, c’est aussi le nôtre. »
J’avais mémorisé comme titre : « Enfin seul ! » alors que la solitude est aggravante en milieu précaire ou dans les moments délicats de la vie : sans doute un vieux reste de « l’enfer c’est les autres » qui allait si bien à nos suffisances adolescentes.
Dans une mise en scène sobre et efficace, la pièce est énergiquement jouée, foisonnante, parfois un peu trop riche à mon goût, comme avec la performance d’une conteuse en début de seconde partie, dont la générosité cependant emporte l’adhésion.
Redécouvrir :
« Du gris, que l'on prend dans ses doigts
Et qu'on roule
C'est fort, c'est acre, comme du bois,
Ça vous soûle.
C'est bon et ça vous laisse un goût
Presque louche
De sang, d'amour et de dégoût,
Dans la bouche. »
Bien sûr que le soliloque dans son garage du « cauche » ( coach) exhortant une équipe disparue m’a ému et confirmé que la métaphore footballistique est féconde pour lire la société. Les deux amants sous les étoiles sont « incandescents », comme sont également justes et percutantes les interventions dans un groupe de parole, belles des fleurs artificielles démesurées, déchirant et joyeux un accouchement par une sage-femme affolée dans ce noman’s land tellement peuplé.
La bienveillance de l’auteur ne l’a pas conduit à effacer les aspérités des individus, nous ne pouvons que mieux les aimer ; les fragiles sont forts qui « n’attendent pas midi à quatorze ans ».
Ce n’est certes pas « tous ensemble tous ensemble » mais trois heures très vite passées avec les autres, nos semblables, nos frères, nos camarades, histoire de ne plus confondre les mots qui conviennent pour accompagner les solitudes. 

samedi 12 janvier 2019

Saisir. Jean-Christophe Bailly.

J’ai fait confiance au poète, écrivain, dramaturge, philosophe, enseignant à l’École nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois, pour lier nature et culture, à la recherche des traces d’un peintre, de photographes et d’écrivains au Pays de Galles, faisant preuve d’une érudition qui ne submerge pas la précision de l'écriture. Son livre de 256 pages nous emmène à l'Ouest de La Grande Bretagne par artistes interposés.
Après avoir évoqué un posto di niente, endroit de rien, un aperçu de sa persévérance à  essayer de rendre compte des traces, d’exprimer la réalité :
«  On pourrait, dans la foulée, parler aussi de moments de rien, ou en tout cas dénués à priori de tout accès au sublime et même incapable d’un bond hors de l’oubli ; et pourtant voilà qu’il se mettent, ces instants et ces lieux, les deux ensemble, à prendre la valeur d’un nouage qui a été fait hors du temps, et qui survit longtemps après son passage. »
A partir d’un tableau, «Un mur à Naples », il nous fait rencontrer un peintre, Thomas Jones, qui en réalisant cette petite huile sur papier représentant un mur dans son éclatante banalité, rencontre notre appétit de nouveauté.
«  Ah, la ville s’éveillait à présent et j’entendais distinctement, couvrant les murmures de la mer, ses voix insistantes dont la rumeur montait jusqu’à moi. »
Je ne saurai aller plus loin du côté de Dylan Thomas, hors de la mise en bouche qu’il nous propose, avec précautions, compte tenu des difficultés de la traduction en poésie où la musique des mots est primordiale, mais quand même :
« C’est une nuit de printemps sans lune dans la petite ville, nuit sans étoiles et noir de bible, rue aux pavés arrondis silencieuses et le bois voûté, bois des amoureux et des lapins boitillants jusqu’à la mer noir prunelle, lente, noire, noir corbeau, agitées de bateaux de pèche. »
Entre le « Rimbaud de Cwmdonkin Drive » et W.G. Sebald écrivain allemand de passage à l’Ouest de l’île,  nous approfondissons une même recherche sensible autour de la narration.   
Les yeux des mineurs des vallées du sud quand ils sortaient noirs de la mine brillaient, saisis par les photographes Eugène W. Smith et Robert Frank.
« …  leur entrée dans la vérité contient aussi la marque muette d’une résistance, qui est celle de ces hommes épuisés revenus des profondeurs et prouvant sans emphase non seulement qu’ils tenaient à la vie, mais que la vie aussi tenait par eux. »

vendredi 11 janvier 2019

Yellow subMarine.

Sous la chasuble à la couleur des vainqueurs du Tour de France, essaient de se glisser bras tendus et poings levés pour regonfler leurs biceps. Le sujet de l'article ci-dessous ne portera pas sur la justesse des revendications des gilets jaunes, au moment où le pacte démocratique est en danger et que les réponses me semblent insuffisantes face à des comportements illégaux se multipliant.
Ceux de gauche qui apprécient les divers pigments du monde auront pu exercer leur tolérance envers leurs voisins drapés de préférence dans le tricolore. Mais ceux qui évoquent les fumées des fours crématoires à la moindre remarque orthographique ne sont guère regardants sur leurs fréquentations récentes. Un tableau de Marcel Duchamp s'intitulait: " La Mariée mise à nu par ses célibataires, même", j'ai l'impression que la démocratie se dévore elle même. La présidente du R. national n'a même pas besoin de parler.
Lorsque la mondialisation est remise en cause en même temps par les chanteurs de l’Internationale et les crispés aux frontières, ces rapprochements interrogent.
Les mêmes pulsions a-démocratiques soudent les ex fronts de gauche et national repeinturlurés en un anneau de Möbius à vocation de chainon quand des forges de la haine sortent d’inquiétants couteaux. Et je retrouve avec plaisir une CFDT courageuse dénonçant les "factieux". L’organisation à laquelle j’ai consacré autrefois quelques heures militantes, entend reprendre une place dans le débat national, force de proposition à la fois pour le social et la transition énergétique.
Le rejet de la démocratie représentative est indécent de la part de ceux qui ont été portés en haut des affiches par le suffrage universel. Leur condamnation du bout des lèvres des violences est bien timorée. Ayant perdu quelques repères, le mélancheur confond Jean Baptiste Drouet avec Eric Drouet… et Minou Drouet ? « Ma personne est sacrée, je suis la République ». Des élus se font attaquer, menacer, cramer leur voiture, détériorer leur maison : pas d'indignation envers eux.
Des politiques ne voyant pas où est le mal à ce que la parole soit accordée seulement à ceux qui se disent sans appartenance,  mettent à mal la logique de leur propre engagement. Alors que le sous-marin jaune vient à la surface et pétatarade, un brin de lucidité et de courage vaudrait mieux que de la faschination.
Une vague populiste submerge l’Europe et nous regardons notre rond-point, les fake news deviennent la norme et les décodeurs sont ignorés, la mauvaise foi est la loi. Les G.J. ont table ouverte sur les plateaux pour fourrer tous les médias dans un même sac à mettre en Seine.
Quelques moyens d’information, trimballent leur mauvaise conscience d’avoir assimilé le "populaire" à la vulgarité qui fit Pen à voir, et miment l'étonnement que les vœux du président n’aient pas convaincu autour des feux de palettes. Vont-ils tellement de soi que les argumentaires sont bien rares pour défendre la légitimité des nos institutions, de nos élus, de nos lois?
Les référendums redeviendraient désirables, alors que le dernier en date concernant Notre Dame des Landes a été ignoré, sans troubler à cette époque les plus zélés soutiens des zadistes encouragés à persister à braver l’ordre public.
Electrisées par l’urgence qui fait passer au second plan les préoccupations environnementales, les critiques envers la vétusté du Sénat ou le trop grand nombre de parlementaires sont oubliées. Le rôle des députés plus portés à être présents à l’assemblée pour voter les lois valables pour tous que dans leurs permanences à flatter une clientèle, n’est pas assez valorisé, alors que d’autres élus à un autre niveau peuvent être amenés à répondre aux demandes sociales individuelles.
Dans un contexte où le virtuel a tout envahi, le « terrain » est divinisé, pourtant quand je lis dans le bulletin municipal de la ville de Saint Egrève, les vœux de l’opposition, je suis atterré. Celle-ci n’a jamais tant revendiqué son étiquette de gauche à mesure de son enkystement dans des positions conservatrices. Ses trois représentants demandent une pause dans la part prise par la commune au sein de l’agglomération concernant le logement et prennent la pose pour la photo afin de combler un espace d’expression sans idée, sans proposition. Permettre à des habitants nouveaux de se rapprocher de leur lieu de travail, diminuer quelque peu les embouteillages, favoriser peut être un prix de l’immobilier plus décent, partager des équipements collectifs performants, avoir le courage de contrarier ceux qui ne veulent pas d’immeubles dans leurs « petits quartiers », ce serait de gauche, solidaire et pas seulement dans des imprécations qui font pâlir les mots.

jeudi 10 janvier 2019

Trois empires le long d’une vallée. Daniel Soulié.

Pour évoquer la profondeur du temps pendant laquelle s’est déployée la civilisation égyptienne de 3500 ans avant J.C. jusqu’à la fondation d’Alexandrie en - 332, le conférencier devant les amis du musée de Grenoble conclut son exposé par le récit du rêve d’un pharaon endormi  entre les pattes du Sphinx qui lui aurait demandé de le désensabler. Pour que l’énigmatique statue revienne au soleil après son installation, autant d’années s’étaient écoulées qu’entre Charlemagne et nous.
La géographie d’un pays, comportant 5% de sa superficie en terre cultivable, éclaire l’histoire. Aujourd’hui 80 millions de personnes habitent un territoire qui comptait 1 million d’habitants pendant l’empire et 2,5 millions à la période romaine.
Le delta est plus peuplé et si les inondations ne scandent plus la vie autour du Nil depuis que le barrage Nasser est en service, le fleuve reste vital créant une oasis de 1000 km de long sur une largeur n’excédant pas 15 km.
Dans le « Mastaba de Ti », sur fond de papyrus, les eaux sont poissonneuses.
Le pouvoir vient de la Haute Egypte, du Sud,  là où les populations sédentarisées plus tardivement étaient conquérantes.
« La stèle de Semna » arrivée incomplète au musée de Berlin, reconstituée en entier après que des anglais en aient retrouvé l’autre moitié, marquait à partir de la deuxième cascade la frontière méridionale destinée à contrôler le commerce sur la route caravanière nubienne.
Des installations portuaires provisoires ont été installées sur les rives de la Mer Rouge pour recevoir l’encens venu du pays de Poumt. A la recherche de carrières pour les pierres de monuments des expéditions comptant parfois jusqu’à 14 000 hommes étaient lancées en plein désert.
A « Serabit El-Khadim, le Temple d'Hathor »  dans le Sinaï témoigne de l’exploitation de la turquoise.
A « Kharga », oasis de la nouvelle vallée, les palmeraies existent depuis la période romaine.
Des Rois : Sur « La liste d'Abydos » où Séthi Ier  figure avec son fils, le futur Ramsès II honore ses ancêtres. La conception des grecs, fascinés très tôt par cette civilisation, qui ont introduit l’appellation dynastie (au nombre de 33) est toujours de mise.
Pourtant une succession de type familial n’était pas toujours la règle, d’autant plus que des souverains ont pu régner dans des régions différentes et que d’autres considérés comme des usurpateurs aient été effacés des mémoires.  De surcroit la chronologie remise à zéro à chaque nouveau règne est différente de nos calendriers linéaires. 
Depuis « Le roi Djet ou le Roi Serpent » à la période Thinite (- 3000), les historiens vont distinguer les moments de développement et de déclin en établissant la notion d’empire à partir du moment où le pouvoir royal  s’affirme: Ancien Empire, Moyen, puis Nouvel Empire, séparés par trois Périodes Intermédiaires, conclues par une Basse Epoque, quand les Perses occupent l’Egypte avant la conclusion Ptolémaïque( successeurs d'Alexandre) en – 332.
C’est le roi dans toute sa puissance qui encorne l’ennemi dans « La palette au taureau ».
« Sethi 1° et Hathor » Le roi est l’intermédiaire entre les hommes et Dieu, le fluide divin passe par une poignée de main et les offrandes s’échangent, il reçoit un collier qui lui assure une survie éternelle et la stabilité de son pouvoir.
Le pharaon est  aussi un chef de guerre, à « Médinet Habou », dans le « temple des millions d'années », le souverain sacrifie des prisonniers, symboliquement, car ils étaient précieux.
La société est de structure pyramidale. En haut le roi aux quatre ou cinq prénoms, au dessus du vizir et de ses ministres avec une administration omniprésente qui gère la vie des populations travaillant dans une situation de servage pour du pain et de la bière, un ballot de lin et une maison de briques de terre sèche.
Près de Memphis, la  vaste « nécropole de Saqqarah » est aussi la plus ancienne, même si la capitale se déplaçait, située là où était la résidence du roi.
Les dieux sont multiples et chaque région a son protecteur, pourtant certains vont être vénérés dans l'Égypte entière, ainsi Amon Dieu de Thèbes.
ou Rê avec sa tête de faucon est le soleil, le créateur du monde, et beaucoup de ses confrères sont des démiurges à l’origine de leur propre création, Ptah est le dieu des artisans et des architectes, Khnoum à tête de bélier celui de l’eau fraîche,Toth le scribe des dieux est un  simple esprit.
Dans le monde funéraire, où Osiris est le dieu des morts, « Anubis » est le maître des nécropoles.
 « Une parole sage est plus cachée que l’émeraude. Pourtant on la trouve auprès d’humbles serviteurs qui broient le grain. » Ptahhotep
Pour faire se rejoindre explorateurs toujours curieux, pharaons nombreux, abondantes divinités, lieux innombrables sans cesse dans la perspective de découvertes nouvelles, ouvriers qui firent la première grève connue, je retiens, pour une conclusion impossible, ce portrait de « Néfertari » et de son fils Aménophis 1°, souverains divinisés par les constructeurs des tombeaux de la vallée des rois qui habitaient à Deir el-Médineh, découvert par Lepsius pour le musée de Berlin.

mercredi 9 janvier 2019

Lacs italiens # 5.

Pas d’orage cette nuit et retour du beau temps; le soleil filtre entre les volets en bois plein. Guy profite de notre visite au Super marché pour photographier les vignes hautes sur pieds sous lesquelles on pourrait se promener.
Vers les 15h, nous affrontons la chaleur direction VERONE. Les 7 km sont vite avalés. A la station essence, le paiement est inhabituel par machine robotique commune à toutes les pompes. Nous débarquons nos comparses près du Ponte Piera et cherchons un parcmètre un peu moins cher que 3 € l’heure. Juste à l’arrière, 200 m en retrait nous trouvons notre affaire à 1€ et une vieille religieuse tout de blanc vêtue pour nous indiquer où se cache l’horodateur.
Nous entamons la visite de la remarquable église « Sant’ Anastasia » ; le billet d’entrée inclut la visite de 4 églises dont le Duomo et le prêt d’un audio guide en français.
Je suis séduite  par la voûte décorée de motifs végétaux sur fond clair et les piliers de marbre rose de Vérone.
Deux bénitiers supportés par 2 bossus,  les gobbi,  nous accueillent. Nous cherchons vainement le blason des Scaligeri (ou des Scalinger) constitué d’une échelle et d’un chien ; seul le lion blanc sur fond noir  nous est visible. 
Le joyau de cette église semble être la fresque de Pisanello, Saint Georges délivrant la princesse Trébizonde du dragon (1436) mais comme il est difficile de l’apprécier  car abîmée et haut placée, une vidéo située en dessous et à hauteur d’yeux en rend la lecture plus facile.
 
 
Nous nous serions bien passés de tester les avantages de l’Europe en matière de santé mais de dispensaire en pharmacie  grâce à la carte européenne, nous n’avons à débourser que 4 € correspondant  aux frais d’ouverture de garde. 
Nous n’en revenons pas  et croyons entendre 40 € mais le client qui patiente derrière nous confirme la somme en français.
Sur le chemin du retour nous nous arrêtons au restau « 500 lires » (Bar& cuccina via Brennero 85 Pescantina) et mangeons à 22 h en terrasse des pâtes variées après un  spritz de rigueur.