lundi 13 janvier 2020

Le Lac aux oies sauvages. Diao Yinan.

« Libé » en matière culturelle aime toujours être de préférence où ne sont pas les autres, se montrant méprisant envers ce film loué par le reste de la presse, parfois même d’une façon outrée qui vaut à certains extraits de phrases d’apparaître dans une publicité dithyrambique.
Ni cet excès d’honneur ni d’indignité ne sont mérités.
J’ai beaucoup aimé l’esthétique de chaque plan au service d’une vision de la Chine me semble-t-il assez inhabituelle. Le polar bien mené a toutes les caractéristiques du genre avec cependant une patte originale, une musique et des sons qui ont leur importance.
L’étau se resserre  sur un beau gangster poursuivi par la police et un gang rival.
Tiens j’avais pensé à « A bout de souffle » avant que Télérama me le souffle, mais sans le côté chic du noir et blanc, nous sommes dans le noir, la pluie, les quartiers déglingués où la moindre pétrolette est menaçante, il y a bien un lac, mais point de sérénité : de la violence et des oies pas vraiment blanches.

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