mercredi 25 décembre 2019

Lacs italiens 2019 # 5. Le lac Iséo et Monte Isola

Beau temps, nous partons vers 8h30 en direction d’Iséo à une centaine de kms de chez nous, d’abord dans la circulation car c’est l’heure de pointe des travailleurs.
Le GPS semble vouloir nous conduire à un endroit précis bien que je lui impose seulement un vague « Iséo » mais du coup, en évitant le bord de l’eau, nous accédons près du lac en passant par une route moins centrale, par le haut. Nous pouvons poser la voiture près de l’hôpital dans un parking où des Africains comptent gagner quelques pièces en dépannant les touristes en manque de monnaie pour le parcmètre. Nous ne sommes pas  loin du centre-ville, c’est tellement propre qu’on se croirait en Suisse.
En attendant l’ouverture de l’Info point face au lac, nous nous faufilons entre les étals du petit marché  avant de prendre un café et des pâtisseries en terrasse. Puis à 10 h, la personne du syndicat d’initiative, petite dame pétillante et décidée nous renseigne en français et nous donne le mode d’emploi concernant  l’accès à Monte Isola, intérêt principal du lac : elle nous fournit en horaires pour les bateaux et pour les bus sur l’île, en plans cartes… 
Nous déplaçons la voiture  un peu plus loin de l’hôpital  dans un emplacement blanc gratuit et sans limite de temps contrairement aux emplacements bleus limités à 5 h.
Nous prenons le bateau à 11h25, sorte d’omnibus  avec étapes à Sensole, Peschiera Maraglio (avec 2 arrêts), Sulzano, Sale Marasino. L’embarcation se vide progressivement  et nous pouvons alors monter sur le pont supérieur. Mais le temps de redescendre les escaliers pour sortir à  l’escale de Carzano, le marinier a déjà largué les amarres !
Nous attendons donc la prochaine station à côté du marin pressé, profitons  de la vue sur l’ile de Loreto, propriété privée qui laisse rêveur avant de quitter le bateau presque vide à Siviano, chef-lieu de Monte Isola.

De l’embarcadère, il faut gravir un chemin plutôt abrupt ou prendre des escaliers. Nous optons pour la pente, surpris par le nombre de Vespas circulant dans une île interdite aux voitures hormis un service de minibus.  En principe, place aux piétons et aux vélos… mais les autochtones leur préfèrent la Vespa. 
Nous apprécions les jolis paysages sur le lac,  sur les rives de l’autre côté, ainsi que  la promenade à travers les jardins et les oliviers jusqu’au village. Le 1er bâtiment que l’on voit est l’école d’où s’échappent les voix des petits, du maître, de la maîtresse et des coups de sifflet. 
Le reste du bourg témoigne de son passé moyenâgeux par ses maisons en pierre, ses voûtes, sa tour. 
Son église domine, imposante, avec un intérieur clair et des autels et chapelles en marqueterie colorée  sous fond noir de style napolitain. 
Sous l’autel central, une vitrine accueille une poupée emmaillotée comme un enfant, à l’ancienne, bras et jambes collés au corps.

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