mardi 8 octobre 2019

Moi, BouzarD.


Le jeu de lettres en première page précède 62 pages d’auto dérision classique : panne d’inspiration et excuses bidon pour le dessinateur qui ne rend pas son travail à l’heure permettent de retrouver l’esprit de Franquin. Nous voilà rassurés avec les astuces habituelles concernant le Kouign-amann breton chargé en beurre et des voisins portés sur l’apéro. Le narrateur, testeur de pâté de foie à la façon Jacques Vabre s'immerge parmi un troupeau de cochons, et un personnage venant du futur pas vraiment folichon s’incruste chez lui. La vie de la rédaction de Fluide Glacial reprend les trouvailles du temps de Spirou l'ancien. Régressif à souhait. 
Mégabras. Toujours aussi impassible et parodique, le dessinateur fréquente cette fois quelques super héros comme lui : SuperGlinglin, l’Aspic du Marais poitevin, le Frelon asiatique... Lorsqu’il est en colère, une force démesurée le submerge pour un seul bras qui lui déchire alors sa manche, qu’il faut réparer. Il s’est trouvé un disciple, un voisin désœuvré. J’aime les gags lorsqu’ils se répètent et je goûte volontiers de ces sottes planches où les balourds nous reposent de tous les malins.

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