mardi 3 septembre 2019

La revue dessinée. Eté 2019.

A lire les titres : « Paris perdant » concernant les jeux olympiques ou « les travailleurs de l’amer » pour les pêcheurs du Guilvinec, se vérifierait la propension systématiquement critique de la revue trimestrielle en tous domaines.
Entre le tremplin de Saint Nizier qui n’a servi que le temps d’un saut à ski et l’accélération des travaux  à venir pour le grand Paris, les objections envers les Jeux qui auront lieu en 2024 en France paraissent marginales.
Quant à l’amélioration des stocks de poissons en Atlantique Nord, cela tranche avec le pessimisme habituel, comme lors d’un autre reportage quand sont mentionnés des efforts importants consacrés à la préservation des animaux menacés.
L’écriture inclusive alourdit la révélation de l’usage de bêtabloquants par des musiciens de musique classique, où même l’usage du « on », neutre par définition, apparait ici « genré.e ».
Le dessin du récit de la rencontre de paysans et d’étudiants après 68 est maladroit et le récit sans relief, sauf que ce sont les porteurs de la parole révolutionnaire qui vont surtout apprendre l’ingratitude du travail aux champs.
La chronique où un dessinateur découvre un sport est toujours divertissante bien que jouant un peu toujours sur les mêmes ressorts drolatiques : cette fois «  le cross-fit ».
L’historique de l’abolition de la peine de mort est bien menée et la description de la politique pénitentiaire sérieusement documentée. 
La postérité sujette à contestation du docteur Syms père de la gynécologie est intéressante, et le rappel des aléas pour que soit reconnu le football féminin d’actualité.

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