mardi 11 juin 2019

L’affaire Loretta Stevens. Baggi.

Les dessins avec de belles filles et des monstres sont académiquement tracés mais la minceur du scénario se planque sous un verbiage énigmatique :
«  A présent on dit qu’il serait là dans les abysses des hebdomadaires sportifs gorgés d’eau… là où rêvent les noirs cœlacanthes… Là, sur cette ligne profonde d’obscurité et d’étoiles où la mer murmure à l’oreille d’une poupée de verre brisée… »
Un canardeau, non pas Canardo, détective privé de Sokal, lui c’est plutôt genre Fifi de Riri et Fifi, enquête sur la disparition d’une fille dont « l’unique passion est la peur ». Il n’arrête ni de fumer ni de se faire voler dans les plumes.
Nous demeurons encore plus à l’extérieur de l’univers noir qu’il fréquente que lui même.
L’usage de trames accentue le côté daté (2003) de ces 48 pages vite lues qui ne jouent même pas avec les stéréotypes et  nous laissent indifférents.

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