mardi 4 juin 2019

Baudelaire ou le roman rêvé d’E.A. Poe. Tarek & Morinière.

Plate bande dessinée où en première page la taille des caractères des noms du scénariste et du dessinateur dépasse celle des prestigieux écrivains pour qui on a ouvert cet album de 48 pages.
Le poète du spleen se rend dans le fog londonien à la rencontre de l’américain maître du fantastique qu’il a traduit.
Mais l’absinthe a beau couler à flot, et celui qui a supporté « le ciel bas et lourd comme un couvercle » se réveiller dans une pièce inconnue, aucune ivresse, aucun mystère.
Les péripéties ont beau se présenter en plongée ou contre-plongée, aucun vertige.
Le brouillard est bien rendu mais c’est l’ennui qui nous accompagne parmi des personnages sans épaisseur dont on est amené à se méfier pour on ne sait quelle raison.
C’est vrai que la barre était très haute :
« Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau ! »

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