mercredi 20 mars 2019

Lacs italiens # 14. Milan 2

Nous nous remettons de nos émotions dans un restau proche de la place,
http://blog-de-guy.blogspot.com/2019/03/lacs-italiens-13-milano.html
dans la  Via Radegondo (meat grill food) et rechargeons nos batteries (côte /escalope milanaise gigantesque = oreille d’éléphant,  pâtes bolognaise ou aux champignons, salade) avant de poursuivre nos activités touristiques.
La façade de la Scala nous déçoit, par contre la galleria Vittorio Emanuele II, passage couvert monumental dont la verrière s’élève à 50 m du sol nous impressionne par sa majesté imposante ; 
elle abrite des magasins de marques prestigieuses : Mont-Blanc, Prada, Versace…
Nous restons sur notre faim avec la visite du Museo del Novecento méritant 3 routards pour le guide du même nom. L’architecture est intéressante, un accès moderne ascendant en  colimaçon rappelle en plus modeste celui du quai Branly.
Il débouche sur la fameuse affiche du film 1900, fresque du "Quarto stato de Giuseppe Pelizza da Volpedo".
Après la collection Jucker rassemblant quelques tableaux de Picasso, Braque, Modigliani, Matisse, Kandinsky,
place aux futuristes dont Umberto Boccioni
puis on se trouve dans un espace consacré à Chirico,
un autre à Morandi (Bouteilles).
En bas, des expos temporaires se tournent  plus vers  l’art contemporain. Dans la 1ère une artiste a façonné  des mannequins sans tête vêtus de  robe, en céramique,  et des petits théâtres grossiers et « funky ». 
Dans la  2ème  une rétrospective de Giosetta Fiorini montre ses différents styles (style diapo/négatif intéressant, le reste, moins).
Il est temps de prendre le chemin du retour. Nous achetons les billets de transport dans le métro où nous attendons qu’un guichet appelle notre n°, puis muni d’un plan, nous embarquons vers la gare Garibaldi.
Nous faisons deux rencontres intéressantes : l’une dans la rame avec une Napolitaine chaleureuse qui interrompt sa conversation téléphonique pour blaguer avec nous, l’autre à la gare Garibaldi, à l’extérieur avec une dame qui s’approche pour nous proposer ses services en français alors qu’on cherche notre voiture sur la carte. (Français impeccable et plaisir de le parler).
Nous finissons par retrouver la piazza A. Volta et la voiture.
Nous  renonçons  pour aujourd’hui à la visite du cimetière à cause de l’heure proche de la fermeture et à cause de notre fatigue.   
Nous rentrons assez rapidement sans bouchon à la Casa. J. remarque qu’il est encore tôt (18h30), aussi après avoir garé Clio devant l’appartement, nous nous attablons devant le bar « La botte » pour apprécier la douceur de l’heure et la tranquillité du lac avec un spritz et ses petits amuse-gueule toujours servis avec une boisson (salami, chips et cahouettes).
Nous profitons du miroir d’eau, de l’espace balnéaire et soigné mi pelouse mi planches en plastique, investi par les amateurs de bronzette avant de monter chez nous.
A peine la porte passée, Pietro, notre logeur, vient aux nouvelles à propos des fourmis envahissantes, bien affaiblies par des coups d’insecticide.

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