samedi 30 mars 2019

Déshabillons l'histoire de France. Gonzague Saint Bris.

Chaque époque a son livre de l’histoire de France vue depuis alcôves et bosquets, j’avais connu jadis quatre dictionnaires  intitulés «  L’amour et l’esprit gaulois » très documentés, cette fois la lecture des 300 pages est plus légère.
Je craignais, tout en les espérant, une suite d’anecdotes depuis la gauloise Cartilmendua, reine des Brigantes, princesse de Vix, jusqu’à François Hollande.
L’écrivain à l’écriture agréable lorsqu’il ne parle pas de lui, donne un aperçu du contexte de chaque époque concernant l’évolution des mœurs (homosexualité, prostitution, infidélité, pouvoir des femmes…) à travers la production littéraire ou artistique.
Clémenceau qui eut 600 maîtresses est un pourvoyeur hors pair de bons mots, mais j’ai choisi celui de Quillet dont la femme revenue plus tôt que prévu, se dit « surprise » de le trouver au lit avec une belle :
« ce à quoi l’auteur du dictionnaire lui rétorqua : «  Non madame, vous êtes étonnée ; c’est nous qui sommes surpris. »
Nous révisons les dynasties et les inflexions de l’histoire depuis quelques oreillers.
La lettre ci-dessous, d’une femme à son mari parti au front en 14, repose des listes parfois trop longues des maîtresses ou des amants des puissants, comme on ne devrait pas toujours dire:
« Je viens de quitter la fenêtre, quelle belle soirée, le ciel clair est parsemé d’étoiles, petites étoiles que peut être dans une manœuvre de nuit tu contemples en même temps que moi. Si ces petites étoiles pouvaient te porter ma pensée, cette nuit douce, trop douce même, serait bien belle si tu étais auprès de moi… »

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