mardi 15 janvier 2019

L’Algérie c’est beau comme l’Amérique. Olivia Burton Mahi Grand.

Une jeune fille décide d’aller sur la terre de ses ancêtres « Pieds noirs ».
Si elle ne retrouve pas les lieux rêvés des souvenirs familiaux, elle avance pour elle-même vers une part de sa vérité qui n’est pas aussi simple que dans son projet initial.
Une des dernières péripéties vient ajouter un brin de complexité à un récit qui risquait d’être un peu linéaire. J’ai prêté ces 170 pages à un ami qui vient de là-bas, tant les dilemmes identitaires me semblaient traités avec justesse. Il a bien aimé, bien que moyennement les dessins, alors que le choix du crayon noir m’a bien plu, rehaussé par la couleur lorsque la narratrice prend des photos. Ainsi est rendue une certaine candeur échappant à la mièvrerie tout en nous laissant dans l’agrément d’une histoire qui aussi la nôtre.
Une occasion de se rappeler d’autres œuvres au sujet de l’Algérie
en littérature http://blog-de-guy.blogspot.com/2018/09/lart-de-perdre-alice-zeniter.html

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