lundi 3 décembre 2018

Carmen y Lola. Arantxa Echevarria.

Le désir d’émancipation sociale de la jeune Lola va de pair avec sa volonté de vivre sa vie d’homosexuelle, tabou majeur dans la société gitane.
Nous suivons la naissance de l’amour entre la jeune qui a envie de devenir institutrice et une autre fille fiancée depuis peu, engagée dans la trajectoire habituelle : coiffeuse, comme il semble que ce soit le sort pour les habitantes de cette banlieue de Madrid.
Les fêtes sont colorées, ensorcelantes et les sentiments qui doivent se dissimuler tracent à la bombe à peinture des cœurs enfantins.
Nous regrettons une uniformisation du monde, une banalisation des cultures, mais sous les claquements entraînants des talons, où la féminité est outrée, le conformisme est étouffant.
Ces conflits, ces contradictions, sont vivement exposés et l’apprentissage d’un type de relation amoureuse en milieu hostile, s’il est sensuel, n’alimente aucun voyeurisme.

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