mercredi 9 mai 2018

Madrid 2.


Le dimanche, nous ne pouvons rater dans le quartier du Rastro le plus grand marché aux puces d’Europe dit-on,
bien que nous n’en ayons parcouru qu’une infime partie, le temps de marchander un objet articulé original venant de Galice dont nous ne savons s’il s’agit d’un jouet ou d’un ustensile pour procession.
Après un brunch chez des Sud Américains où je me dispenserai cette fois de récidiver avec un hamburger végan, 
nous nous rendons à nos retrouvailles avec Le Guernica de Picasso au musée Reina Sofia
Installé dans un ancien hôpital avec une extension de Jean Nouvel au bout du Paseo du Prado, il contient de nombreuses réalisations modernes. Nous ménageons notre plaisir en déambulant parmi les salles où figurent des Dali dont nous pouvons mesurer l’étendue du talent, des Miró inattendus…
Et quand vient notre tour après de nombreux visiteurs, nous prenons notre temps pour observer une œuvre majeure de l’histoire de l’art et nous vérifions encore une fois que la rencontre avec l’original permet de découvrir des éléments qu’aucune reproduction ne peut livrer.
Une colombe tracée en noir sur noir apparaît comme la diversité des moyens employés, les coulures. La vigueur est palpable. Les travaux préparatoires, les esquisses exposées autour du phare du cubisme de 7 m de long ajoutent de l’intérêt à la visite, comme les films d’époque ajoutent à l’émotion et renforcent le sentiment de vivre un moment exceptionnel.
Le soleil en son couchant n’était pas dans une grande forme mais dans son parc le temple d'Amon à côté du palais royal dominant les alentours est un beau lieu de rendez-vous. Cette construction venant de Debod offerte par l’Egypte après la construction du barrage d’Assouan date de deux siècles avant notre ère.
Pour le soir, de jeunes français installés à Madrid nous ont livré du homard de Galice venant du plus grand marché aux poissons du monde après Tokyo, histoire de clore avec raffinement notre séjour dans notre élégant RBNB donnant sur les toits madrilènes.
Le lendemain  avant d’embarquer nous nous rendons au palais royal car en ce lundi de Pâques le musée Thyssen est fermé.
Si tapis, lustres, lourdes tentures, tables démesurées, sont attendus, 
la majesté de l’escalier, la patte de Tiepolo aux plafonds,
la diversité des ameublements des nombreuses pièces rendent la visite tout à fait intéressante et invitent à approfondir nos connaissances historiques.
Nous n’en sommes plus à Juan Carlos mais à son fils, comment s’appelle-t-il ? 
Felipe VI qui a épousé une journaliste de Télévision. 
Il n’habite pas ce palais datant du milieu du XVIII° siècle, bâti à la place de l’Alcázar qui avait brûlé, il risquerait d’être dérangé par les touristes venus du monde entier.
Comme pour ce majestueux bâtiment comportant  2000 pièces dont on n’en visite qu’une trentaine,
ces trois jours où nous avons assuré les fondamentaux touristiques, nous ont ravis, mais appellent un autre séjour plus long.

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