lundi 28 mai 2018

Le ciel étoilé au dessus de ma tête. Ilan Klipper.

Les états d’âme d’un écrivain quinqua hystérique ne constituent pas qu’un film - comme on ne dit plus - germano pratin de plus. La famille juive caricaturale à souhait donne un caractère comique au film. Mais il  a d’autres ambitions : telles que d’emprunter la ligne de crête qui passe entre folie et raison, créativité et conformisme, solitude et perte de personnalité. Les relations transitant par les réseaux sociaux sont vivement traitées, ainsi que la précarité des situations, la volatilité des accointances, la lucidité dissolvante et les dénis les plus butés.
Les acteurs sont excellents. Le film empruntant les pistes les plus inattendues, nous assourdit et nous secoue, nous renseigne sur l’époque, tout en nous fournissant un moment agréable de distraction.
La formule complète de Kant parle après « le ciel étoilé » de « raison morale au fond de mon coeur » ; celle-ci morale ou non a déserté la chambre encombrée de l’éternel étudiant.

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