mardi 8 mai 2018

La dernière image. Gani Jakupi.


Cette « traversée du Kosovo de l’après guerre » en 1999 est un rappel utile par un natif de là bas de la situation dans les Balkans, mais amorce aussi une réflexion honnête sur le travail des journalistes et des photographes.
La qualité du dessin, les couleurs de café et de rouille, la densité du propos amènent la bande dessinée au plus haut pour rendre compte des ambiances, des dilemmes où le dérisoire côtoie sans cesse la mort.
La générosité et l’engagement coexistent avec le cynisme ou l’indifférence.
« Le texte nous aide à comprendre, nous rend le monde intelligible ; l’image met la main sur nos sentiments. »
Au bout de 70 pages denses, une riche post face donne la parole à des journalistes et des photographes.
« L’homme n’aime pas regarder la douleur. A moins que ce ne soit la sienne. »
Raymond Depardon

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