mardi 17 avril 2018

Ma vie de réac 2. Morgan Navarro.


Sous titré « violences contemporaines » ce deuxième album du Grenoblois concerne quelques contrariétés que nous hystérisons avec délices.
Oui les adultes qui n’ont pas grandi sont agaçants et on aurait tendance à moins leur pardonner qu’à leurs ados alanguis. Mais la mère des enfants de l’auteur dont il n’est pas vraiment maître, doit faire preuve d’une grande patience avec lui toujours fuyant et en particulier les taches ménagères.
A propos de « la charge mentale », je ne le suis pas, même si ses piques contre le politiquement correct font mouche, contre l’écriture inclusive que ça en est « grammatique ».
Il explore de nouveaux lieux, Ehpad, ou églises, quand il  se sort de devant ses écrans dont il fustige par ailleurs les pseudos ; « toute ressemblance… »
Même si l’originalité du premier album s’est éventée,
le ton est toujours pertinent en prenant la mesure des évènements de l’année écoulée : ses enfants ont un portable, Macron est président, et les vélos à l’horizontale nous narguent toujours.
«  Rassurez- moi, nous sommes toujours Charlie, n’est ce pas ? »

2 commentaires:

  1. J'aime assez bien ce personnage. Il est attachant.
    Il a ses contradictions... comme moi j'ai mes contradictions... (j'espère que nous avons des contradictions, parce que... si nous n'en avons pas, il faudra nous ouvrir avec l'ouvre boite pour atteindre notre logiciel... mais je suis sûre que les chiantifiques travaillent actuellement à insérer les contradictions dans les robots. L'Homme est si fou, et pas toujours délicieusement, d'ailleurs...)
    Pour les adultes qui sont restés de grands enfants, j'espère toujours en faire partie. Parce que les autres... ils sont souvent empaillés et sentent le moisi. Si, si.
    Nuançons un peu : comme Jésus avait déjà remarqué combien il était difficile de garder un peu de fraîcheur en vieillissant, et bien, cela restera un problème de toute éternité. Même pour les incroyants.
    Ne mourons pas avant d'être morts, tout de même. Cela serait dommage. Nous avons l'éternité devant nous pour être morts.

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  2. Alors que devant Croc Blanc, je m'étonnais des capacités de compréhension de mon petit fils (4ans 1/2)il m'a répondu: "nous avons le même âge"... et réciproquement!

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