dimanche 10 décembre 2017

Elément perturbateur. Ivanov Alban.

La Vence Scène était pleine de jeunes adultes à la mèche négligemment entretenue portant presque tous une barbe naissante. Changement de bocal.
Mon voisin a beaucoup ri, moi j’ai souri, attendri par le one man show d’un bon gros, produit par Djamel Debouze qui pour être « un tueur » comme je l’ai entendu à la sortie, n’oublie pas le convenu : « mais non je rigole » après quelques horreurs téléphonées.
Le sketch concernant la conseillère d’orientation est semble-t-il culte chez ses nombreux fans, on peut les comprendre. Et la consommation d’un monstrueux tas de coke ou la séquence de mime poétique tournant au trash, les matchs de foot au niveau le plus bas, « en dessous c’est handball » sont bien amenés.
L’autodérision excuse toutes les outrances, quand un gitan est bien peu rassurant ou le médecin juif très occupé par ses multiples activités. Ses échanges avec le public sont risqués et son explication originale du cri du lanceur de javelot convaincante, comme une métaphore de sa propre prestation.
Je ne me suis pas ennuyé mais ma position en retrait est suscitée par des ficelles communes à bien des amuseurs : dans le genre chauffeur de salle « alors ça va Saint Egrève ? », suivi de clameurs d’emblée qui peuvent s’excuser pourtant lors d’un final bien ficelé. Mais la désignation dans le public d’un couple homo, d’une spectatrice hébétée me gêne toujours, entre violence « nique ta mère » et  excuses plates «c’est vraiment affreux ce que je viens de dire »

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