mardi 21 novembre 2017

La revue dessinée. Automne 2017.

Quelques modifications dans la riche revue suivie ici depuis son numéro 1 :
jusqu’à celui qui précédait celui là :
La maquette gagne en lisibilité bien que le logo en une soit redondant, mais en collant à l’actualité sous une couverture où figure Macron avec comme thèmes Uber, les algues vertes, Balkany, le trafic de cocaïne, les réfugiés… le risque de trop se lier aux circonstances éloigne d’une des spécificités de la revue : la recherche de la profondeur des reportages, avec moins de recul, d’humour, bien que les angles proposés demeurent pertinents.
L’historique de l’implantation des Balkany échappe aux caricatures habituelles, pourtant il y avait matière,
le chemin des mules chargées de gélules de coke entre Cayenne et la métropole révèle la misère  des passeurs et les moyens insuffisants pour faire face aux trafics.
Les difficultés pour traiter du sujet des algues vertes en Bretagne sont éclairantes sur le poids des habitudes, des lobbies,
et la comédie pour obtenir ou pas le droit d’être réfugié, bien documentée, approche de la tragédie.
Les contradictions révélées par le développement d’Uber évitent un manichéisme qui affleure parfois chez Médiapart dont ils partagent la  liste des phénomènes scandaleux amenant des appréciations essentiellement négatives qui noircissent nos matins calmes. 
Les virgules divertissantes deviennent rares : Bruce Lee a beau présenter ses pectoraux, je regrette la disparition de rubriques illustrant des expressions de notre langue, traitant de sports inhabituels ou nous instruisant de phénomènes scientifiques à la manière de l’ Oncle Paul du Spirou de notre enfance.

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