mardi 28 novembre 2017

Astérix et la transitalique. Jean Yves Ferri, Didier Conrad.

Un 37 ° album après http://blog-de-guy.blogspot.fr/2015/10/le-papyrus-de-cesar-jean-yves-ferri.html , un de plus après 36 comme on disait  pour signifier "beaucoup", ainsi compris dans « 36 chandelles » aperçues à la suite d'un étourdissement. Le troisième pour Conrad et Ferri.
Evitant de m’enfermer dans le village d’irréductibles intégristes de la BD où fleurissent les recherches graphiques, les dénonciations politiques et les récits autobiographiques, j’aime me plonger parfois dans le « main stream » ( tirage 5 millions d’exemplaires dont 2 pour la France).
Scénario élémentaire avec de Monza à Naples, une course de chars venus de chez les Bretons
( Ecotax), de Lusitanie (Pataquès), du sud de l’Egypte ( Niphéniafer), des contrées nordiques ( Zerogluten) ou de l’Est (Ogouguimov)… qui auront quelques difficultés à vaincre sur son terrain Coronivarius, l’aurige masqué. Les Cimbres viennent du Danemark, ils ne sont pas « affranchis », les pirates toujours là.
Nous croisons quelques visages connus : de Berlusconi à Pavarotti, savourons quelques bons mots : « C’est ma première impression à froid », reconnaissons quelques traits contemporains où ne manquent pas les conflits d’intérêts, ni les publicités envahissantes et nous nous rassurons aux indémodables baffes envers les soldats romains : «  je vous demande de vous arrêter ».
J’aime le jeu avec les stéréotypes mais aussi me rappeler que l’Italie n’était pas d’une couleur unique comme le montrent les cartes décrivant l’emprise de l’empire romain y compris dans la botte.

1 commentaire:

  1. Bon épisode dans l'ensemble, malgré quelques coups de moins bien (César, le masque, rythme inégal...). Une bonne lecture malgré ces réserves.

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