samedi 24 juin 2017

Schnock. N° 22.

L’avantage avec la revue des vieux de 27 à 87 ans c’est qu’on peut acheter le numéro 22 après le 25, http://blog-de-guy.blogspot.fr/2017/03/schnock-n25.html car peu importe aux yeux de l’histoire, que les pages consacrées à Françoise Hardy aient parues avant les souvenirs de la carrière d’Audiard.
Ce numéro qui consacre plus de 50 pages sur 175 à « La french beauté in the monde entier » comporte toujours quelques pépites dans ses rubriques habituelles où est exhumé par exemple un film de Patrick Sébastien : « T’aime » qui doit valoir son pesant :
«  Collés au buffet les Bac + 8 voient une preuve de plus que l’apocalypse guette notre planète pendant que les Grammes + 4 tutoient le septième ciel »
Tout ça à l’évocation d’une chenille intergénérationnelle sur l’air de « Sardines ».
Dans le genre «  trésor de discothèque » qui évite de regretter l’ancien temps, « Garlick » d’Hugues Aufray n’a pas eu, semble-t-il, la notoriété qu’il aurait mérité.
En ce qui concerne la maman de Thomas Dutronc qui était la seule de la période « Salut les copains » à placer ses chansons dans les charts anglais, c’est plutôt plus sans relief, ni  la verve habituelle. La robe mythique et métallique de Paco Rabanne pesait 16 kilos, mais le récit  exhaustif de ses enregistrements ne passionne pas forcément les foules. Même si Modiano, Jarre, Peellaert qui dessina « Pravda la survireuse » en son hommages, sont des personnages intéressants qui croisèrent la belle, sa personnalité se dérobe pourtant. Sa filmographie d’autre part n’a pas laissé de souvenirs impérissables, alors qu’un rappel plus explicite et développé de ses chansons m’aurait semblé plus parlant.
Si nos plaisirs de lecture sont indexés sur la connaissance des personnages retrouvés : Pierre Douglas qui imitait Marchais me parle d’avantage que Stanislas Klossowski de Rola, acteur des swinging Sixties et Margerin le père de Lucien mieux que Marie Paule Pelé qui fit la pluie et le beau temps pendant 30 ans sur la presse mode et déco.
L’idée de dresser le top 15 des candidats cinématographiques aux élections est excellente,  avec Gabin entre Clémenceau et De Gaulle pour jouer Emile Beaufort dans « Le président » (1961) ou Depardieu dans Potiche (2010) en député-maire de Saint Gudule.
Et le « Dico Hollywoodien des tifs » aurait mérité un plus grand format pour revoir les mèches de Rita Hayworth, de Zsa Zsa Gabor qui « fit un procès à l’un de ses coiffeurs pour mauvaise conduite automobile après qu’il eut précipité en 2002 la Rolls de la diva alors âgée de 87 ans, dans le décor »  

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