lundi 19 juin 2017

La madre. Alberto Morais.

Encore une fois un film sur les familles mono parentales (1/5 en France) ici : zéro parentale.
En Espagne, un gamin échappé d’un foyer vend des mouchoirs en papier au feu rouge,  puis se trouve un autre un job, alors que sa mère fuit sans cesse; quant au père on n’en parle même pas, comme d’habitude. Les appels téléphoniques sonnent dans le vide.
Le jeune homme se débrouille, faisant preuve d’une maturité que sa mère n’a jamais atteinte. Pour un cinéphile un peu recuit, ce film parfaitement adapté à la sélection « écrans juniors » du festival de Cannes, paraîtra trop rectiligne, malgré d’excellents acteurs pour un sujet fort.

1 commentaire:

  1. Si je ne me méfiais pas de la simplification à outrance, style brownies carbonisés avec trois louches de cannelle dedans, je conclurais à un traitement encore dans le style de la propagande cinématographique actuelle pour renverser les générations, et nous faire miroiter, de manière lassante, combien la jeunesse... est MIEUX MIEUX MIEUX, plus sage, plus beau, plus plus plus que les anciens, ou les "vieux". Prévisible...
    En ce moment je lis Christopher Lasch, "Les Femmes et la vie ordinaire" qui ponctionne nos préjugés tenaces sur l'histoire de la vie familiale, et les rapports entre les hommes et les femmes. J'ai découvert avec Régine Pernoud l'incroyable énergie que l'idéologie progressiste met à nous seriner ses préjugés du matin au soir, et depuis, je cherche les auteurs qui... démystifient la cosmogonie du progrès, et le projet cartésien.
    Quand la résistance devient la nouvelle Eglise, je fuis le navire.

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