vendredi 9 juin 2017

Je vote Kamowski dans la 5°.

Les choix en faveur de Macron ont été, me semble-t-il moins affichés par les citoyens que pour bien d’autres tonitruants. Par ailleurs les candidats aux législatives de la « République En Marche » sont tellement nouveaux que pas grand monde ne les connaît, ce qui les sert d’ailleurs. Mais ce n’est pas le cas du maire de Saint Egrève, pour laquelle je voterai volontiers dimanche. Alors je l’affiche.
J’avais appartenu à une liste de gauche qui lui était opposée aux municipales, mais je ne serai pas le seul parmi mes camarades d’alors, à lui apporter mon soutien.
Je n’aurai d’ailleurs pas le sentiment de renier quelque conviction ancienne en reconnaissant le travail que son équipe a accompli, qui a transformé notre ville. 
En cohérence avec La Métro, elle a donné une autre dimension économique, culturelle, à la 6° ville du département, tout en gardant le souci des équilibres budgétaires.
Concernant les réfugiés qui doivent être hébergé au « Formule un » du Fontanil malgré l’opposition  de certains habitants, elle propose un travail avec les associations pour que cet accueil soit digne. Bravo.
Elle assume ses choix courageusement. Elle n’a pas bronché face aux propriétaires de pavillons qui ne voulaient « pas d’immeubles dans leurs petits quartiers », alors que les reliquats d’une gauche sans projet, divisée depuis des décennies, s’enfouissaient dans le refus monomaniaque d’une piscine intercommunale qu’ils continuent à vouloir retarder.
Cette incurie des gauches locales pouvait laisser prévoir l’écroulement au niveau national, elle aurait pu justifier à elle seule mon vote indéfectiblement progressiste.
Mais les temps se mettant à la positive attitude, je m’en voudrais de me cantonner à une réaction « contre ». Je désire amplifier le renouvellement à l’assemblée afin de passer à de plus conciliants débats dans les enceintes démocratiques. Les « ainsi font, font, les frondeurs » pourront poursuivre leur carrière dans quelque émission satirique.
Il se trouve que François Brottes, l’ancien député PS a quitté le monde politique, bien que ses qualités furent reconnues au-delà de son camp, avant que celui-ci n’ait amené les couleurs. Catherine Kamowski a le profil « En marche » : pragmatique, résolue, sans œillères.
La rupture imprévisible que nous vivons a dopé le débat politique qui peut éventuellement repartir sur de nouvelles bases. Le contexte semble favorable à une conflictualité assumée grâce à des électeurs qui ont envie de cohérence, d’optimisme. Nous pouvons choisir de mettre aux responsabilités des gens responsables et consensuels, débarrassés de toute démagogie.
En ces temps, pour demeurer désespérément bienheureux,il vaut mieux sourire grâce au "Canard" :
« Pour défendre ses intérêts, Trump tuerait terre et mers »
Il ne serait pas décent d’entonner un quelconque péan à notre Apollon hexagonal (E. Macron), fut-il en tenue de Jupiter ; mais avec des lunettes sans filtre rose, je préfère voir les bonnes volontés prêtes à faire avancer un pays que l’on a cru trop longtemps enfermé dans les passions tristes et qui nous étonne.
« Le pessimisme de la connaissance n'empêche pas l'optimisme de la volonté. » Gramsci.
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Le dessin de la semaine vient aussi du "Canard":


1 commentaire:

  1. Pour une fois... aucun commentaire, Guy.
    Tu connais mes positions, de toute façon.
    Mais je dirai délicatement que la référence aux lunettes roses est de trop.
    On a les lunettes qu'on peut, n'est-ce pas ?
    Et je ne comprends toujours pas pourquoi on voudrait rendre public ce que la République a prévu de garder secret, dans l'intérêt général, et afin de protéger les intéressés.
    Pour une fois que la République tolère le secret, d'ailleurs... il vaut mieux s'en saisir.

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