lundi 24 avril 2017

Une semaine et un jour. Asaph Polonsky

Dans le genre périlleux qui chercherait à traiter le malheur avec légèreté, ce film israélien rend plutôt anodin, à mes yeux, le désarroi d’un père et d’une mère au bout du Shiv’ah, une semaine de deuil dans la tradition juive.
L’un se met à fumer des joints alors que l’autre a repris ses cours et le cours de sa vie.
Nous n’apprenons pas grand-chose des rapports des uns aux autres, ni ce qui occasionne la brouille avec les voisins. Il faut  que le père assiste par hasard à une cérémonie d’enterrement d’une personne qu’il ne connait pas pour qu’il se confronte à une vérité qu’il fuit lâchement sans faire montre de quelque émotion.
Les effets comiques en arrivent à être embarrassants comme lorsque les voisins sont bruyants dans leurs ébats amoureux ou que leur fils ment à son employeur.
On peut se dispenser de ce film.

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