lundi 10 avril 2017

The Lost City of Z. James Gray.

Grand film d’aventure, 2h 20, avec quelques longueurs nécessaires pour relater une épopée exploratrice qui a pu enflammer les imaginations au début du XX° siècle.
D’après une histoire vraie, le destin héroïque de Fawcett envoyé de la Société géographique royale d'Angleterre se prêtait bien à une adaptation cinématographique en couleurs.
Le militaire père d’une famille qui s’agrandit à chacun de ses retours depuis l’Amazonie où il essaie d’atteindre une citée perdue incarne la quête d’un ailleurs, entre jubilation face à la découverte et difficultés de rencontrer l'inconnu.
La cartographie du monde est à compléter. Et les violences indiennes sont semblables aux folies qui se déchaînèrent en Europe entre 14 et 18. La condition de la femme est plus subtilement traitée dans ce film ambitieux que les rapports père/fils dont on peut se demander si les dilemmes paternels étaient vécus de cette façon à cette époque.
Les causes du désir de revanche sociale du héros sont peu explicitées, mais il y tant de sujets à traiter depuis une chasse au cerf intense jusqu’à une conclusion où dans l’épaisseur d’une nuit inquiétante peuvent naître des interprétations diverses. Ainsi, sans insister, comme le serpent qui se faufile au moment d’un relevé topographique, sont revisités les rêves et les blocages d’une société corsetée, les découvertes épiques et la permanence des petitesses, loin des tartarinades, mais avec quelques émotions, du spectacle, du cinéma.
   

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