samedi 29 avril 2017

Lointains souvenirs. Flore.

Une page avec une photographie légèrement sépia en face d’une phrase ou deux de Duras.
Images de la jeunesse indochinoise de l’auteure si proche, si forte, si familière et lointaine.
Elémentaire, sublime forcément, après une préface de Laure Adler – Ah ! la voix de Laure Adler :
«  Ecrire avec l’usé, le banal, faire advenir le presque rien » et l’essentiel.
Extrait de l’amant de la Chine du Nord :
«  L’odeur de la nuit est celle du jasmin. Mêlée à celle fade et douce du fleuve. »
Nous voilà partis hors du temps au seuil d’une maison coloniale entourée de végétation.
« Mais la marée de juillet monta à l’assaut de la plaine et noya la récolte »
Quelques mots pour nous sauver de l’engloutissement  et fouiller à nouveau dans des projets de lecture dont ces petits extraits ont ouvert l’appétit. La couverture de ses soixante pages  a des couleurs délavées ; personne ne peut aller dans la case abandonnée au milieu de l’eau qui a  tout envahi.
Trop tard, trop d’orgueil, trop de poésie.
Le nom de la photographe est pas possible, ses photos sont  belles et son site romantique: http://www.flore.ws

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