lundi 10 octobre 2016

Mercenaires. Sacha Wolff.

Dans le milieu sportif, les footeux sont de vilains canards depuis qu’ils ont été les premiers à avoir monnayé leurs attraits, ils étaient moins aristos que leurs confrères du ballon ovale entrés officiellement depuis peu dans le monde de l’argent. Pourtant le liquide passait sous les tables des troisième mi-temps depuis longtemps.
Ce premier film riche ne triche pas.
Les mots de la grande famille du rugby sont bons pour figurer dans la vitrine aux souvenirs depuis  que les manières  du professionnalisme ont débordé bien au-delà du top 14.
Avec une vigueur très contemporaine, la fiction est utilisée pour révéler le réel.
Walis et Futuna, c’est la France, le haka n’est pas qu’un élément de folklore et celui qui clôt le film, célèbre une liberté éclatante après un voyage chaotique d’un hémisphère à l’autre.
La violence passe au delà des lignes qui délimitent le champ de jeu : celle du père, des agents, d’un encadrement aux pastilles miraculeuses et salaires de départ misérables en fédérale 3.
La tendresse est colossale au moment de grandir, quand il ne s’agit pas seulement de prendre du poids.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire