samedi 3 septembre 2016

XXI. Eté 2016.

Toujours aussi riche le trimestriel paru cet été qui en cet automne ne sera pas obsolète.
Une BD  de Saco http://blog-de-guy.blogspot.fr/2012/05/gaza-1956-en-marge-de-lhistoire-joe.html qui présente les dilemmes venant de l’exploitation des terres fracturées des premières nations canadiennes n’est pas l’affaire du jour, bien que l’incendie de Fort Mc Murray ait déjà coûté 9 milliards. Souvent dans cette revue le projecteur portant sur un problème paraissant loin des préoccupations de l’heure peut se révéler précurseur, ce qui n’empêche pas de recueillir quelques phrases de Justin Trudeau star de 2016, ou de traiter de la fatigue des policiers.
La diversité est la marque comme d'habitude de ces 210 pages où le dossier concernant les nouveaux aventuriers met aussi bien valeur un jeune homme parti sur son bateau en jute depuis le Bengladesh jusqu’au salon nautique de Paris avec deux poules, qu’un groupe d'« expats » à Hong Kong ou des  africains venus jouer au football au Népal.
Le récit en photos au pied des centrales atomiques de France précède la mise en valeur du travail de religieux italiens en Centre Afrique et la relation d’un voyage à Saint Hélène avec un expert en art désireux de situer le tableau qu’il possède de Napoléon sur son lit de mort.
Nous suivons une avocate débordée de travail en Tunisie et un iconoclaste homme d’affaire tanzanien. Le successeur de Lévi-Strauss au collège de France, Philippe Descola  a le temps de déployer ses réflexions nées de sa vie parmi les Amérindiens :
«  Quand on a vécu avec très peu de choses, revenir dans un monde où il y a une telle abondance est insupportable. Le fétichisme de la marchandise vous saute aux yeux. »
En Ukraine des papys shérifs essayent de panser les plaies d’une communauté en souffrance, alors que la rencontre du patron de la prison d’Abidjan, un détenu, est proprement ahurissante.

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