lundi 18 avril 2016

Titli, une chronique indienne. Kanu Behl.

Jamais vu l’Inde comme ça, avec ce film en milieu urbain, social, policier, documentaire, sentimental un tout petit peu : un sacré voyage.
Les acteurs sont bons, l’écriture des images originale sans excès, le scénario réserve sans cesse des surprises, rythmé et subtil, tendu.
Corruption de la police, mariages arrangés, distance entre riches et pauvres : du noir.
Quelques bâtons d’encens se consument devant les vieux autels mais la misère rend dément.
Au-delà, d’une famille bancroche de petits malfrats (y en a-t-il de grands ?)  tout le monde ment. Heureusement, la force des femmes - une fois encore - apporte une touche d’optimisme après plus deux heures d’une violence qui prend diverses formes, tempérée par un certain humour noir.  
Ah oui ! Titli veut dire papillon.
De quoi réviser les icônes non violentes loin des bolées sucrées de Bollywood.

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