dimanche 6 mars 2016

S’en sortir. Danielle Collobert, Nadia Vonderheyden.

Je n’ai rien compris.Où était l'entrée?
L’intérêt de ce moment fut d’essayer de remonter aux souvenirs d’autres pièces de théâtre d’une telle opacité que je n’en vis point.
Parfois des images, des phrases en cours de lecture ou de spectacle conduisent vers ailleurs mais cette fois, en essayant de m’accrocher, j’étais comme ces acteurs qui dérapent sur le plateau, sans appui, dans l’ennui. Un tel moment de glissade qui était peut être donné comme séquence de danse, je le perçus  au cours de cette heure et demie comme les seules minutes de virtuosité. Sinon les cinq acteurs n’échangent jamais, ils débitent une langue qui associe les mots pour les obscurcir dans une diction distanciée: « la douleurE ». Ils se jettent des confettis, du sable, se couchent sur du riz, mettent des robes et des perruques, méditent devant une table couverte de roseaux.
« Contraste clair entre mes voix - route étonnante pour sortir des chairs bouleversées »
Pourtant après plus de 2000 articles sur ce blog, des interrogations autour de l’écriture auraient pu m’intéresser, et l’obscurité dans laquelle je me complais parfois aurait pu m’être familière.
Là je n’ai entendu avec la maigre assistance qu’une poésie surannée, d’un sous René Char sans fulgurance,  vu seulement quelques panneaux lumineux coulissants d’une beauté très Monsieur Bricolage, des images déjà aperçues chez Mona Hatoum avec chaussures attachées derrière chaque pied d’une marcheuse. http://blog-de-guy.blogspot.fr/2015/09/mona-hatoum-centre-pompidou.html

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