mercredi 23 mars 2016

Le goût de l’eau. Michel Rivard.

Quand, même lui, mon chonchon, mon unique, Souchon, déçoit  avec Voulzy  trop en avant dans l’avant première d’un album attendu :
«Derrière nos voix 
Est-ce que l'on voit nos cœurs ? 
Et les tourments, à l'intérieur ?
Ou seulement la, la, la?»
retrouver un vieux CD qui remonte à 1992 de Michel Rivard réconforte avec sa suite de « chansons naïves » sur des mélodies variées et séduisantes.
« Écoute mon amour
écoute comme c’est beau
ce n’est pas le moteur
ce n’est pas la radio
ce sont des larmes d’ange
sur le toit de l’auto
oh! Le goût de l’eau »
L’enfance est confiante : « une bille de verre », et poétique « sous la lune d’automne » :
« Dans l’nord d’la ville
d’une ville du nord
y a un ti-cul qui cherche encore
le fil de sa mémoire
et la lune d’automne
brillera ce soir
Je n’aime pas la nostalgie
c’est une maîtresse inassouvie
aux yeux trop bleus
mais je t’emmène en ville à pied
j’te fais présent de mon passé »
Quand on est emballé, tout parait délicieux : sa reprise de « la princesse et le croque note » de Brassens est à la hauteur, et même le déprimant « l’oubli » est fort, pourtant « en parlant de la paix » a pu s’user comme  « les dinosaures », mais le charme opère toujours et on approuve l’invitation toute simple « veux-tu danser ? » ou la demande « garde-moi de la peur » de « Tout seuls en Amérique ».
Je recopie quelques mots de  « tu peux dormir » 
 « J’voudrais m’glisser dans tes silences
savoir enfin à quoi tu penses
quand tu souris
le temps qui passe est un méchant
papa le temps est un méchant »
 juste pour évoquer les jeux avec les rencontres, le temps,  l’enfance toujours, la légèreté pour aller au cœur des auditeurs, dans cette dernière chanson loin d’être aussi célèbre que l’immense « complainte du phoque en Alaska » du temps où il faisait partie du groupe Beau Dommage.

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