mardi 19 janvier 2016

Les vieux Fourneaux. Lupano et Cauuet.

En quatrième de couverture du premier album, d’une série de trois offerts par mon fils:
«  Vous êtes inconséquents, rétrogrades, bigots, vous avez sacrifiés la planète, affamé le tiers monde ! En quatre-vingts ans vous avez fait disparaître la quasi-totalité des espèces vivantes, vous avez épuisé les ressources, bouffé tous les poissons…Vous êtes la pire génération de l’histoire de l’humanité »
Pas quand même! Mais la complicité de trois septuagénaires encore réactifs a pu faire un malheur au pied des sapins.
Les dessins un peu caricaturaux, remarquables dans les décors, servent un scénario ménageant des révélations qui auraient pu assagir Pierrot, Mimile et Antoine dont l’intransigeance s’est maintenue sur un air d’anarchie.
Un collectif « Ni yeux, ni maître » officie à Paris avec le dénommé Jean Chi « qui se vide le moutardier sur demande »
 Et dans le Sud ouest, les papys, genre flingueurs, nous font croiser des thèmes familiers : les délocalisations, l’évasion fiscale, le fric quoi !  Egalement la dévastation des îles Nauru dans le pacifique et tout sur « La fleurmeuline du papé® », le canon à moutons et le lance-poules, l’engagement syndical et citoyen.
La petite fille a repris les marionnettes de la compagnie « Le loup en slip ». Depuis sa maison au confort précaire mais chaleureux, le trio d‘amis d'enfance se trouve bien et ne retrouvera pas que des trésors enfouis, mais aussi quelques vérités nuançant des portraits qui auraient risqué d’être trop flatteurs derrière une faconde pittoresque.    

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