samedi 9 janvier 2016

Almanach dauphinois 2016.

L’an dernier, déjà, je faisais part de la livraison de l’almanach rédigé depuis Annecy-Le-Vieux, en vente chez tous les marchands de jeux à gratter à qui il arrive de vendre un journal de temps en temps
 http://blog-de-guy.blogspot.fr/2014/12/almanach-dauphinois-2015.html 
et même depuis plus longtemps
Cette fois c’est la 50° édition avec Papagalli en majesté :
« T’as l’autre qu’a laissé ses poules pétafiner mes fraises. Quel basu ! »
Il y toujours une petite place prévue pour noter la date de la première gelée blanche ou celle où on a éteint le chauffage.
Il convient de savoir,
qu’en février :
« les derniers collybies (champignons) à pied velouté, sur souches ou troncs de conifères, même gelés, comme les pieds bleus, régaleront le cueilleur. »
de se rappeler de quelques maximes populaires :
« Quand il y a deux sages-femmes, l’enfant nait avec le cou tordu »
« Celui qui n’est pas son maître n’est le maître de personne »
de connaître des chansons de jadis :
«  Je suis comm’ l’hirondelle,
Je vais vers l’avenir. La vie sera belle.
Adieu soyez fidèles,
Gardez mon souvenir (bis) »
d’apprendre que Justin Bonaventure Morard de Galle est le seul isérois reposant au Panthéon, l’amiral est né à Goncelin,
de ne pas se lasser des blagues de Fafois :
« A la ferme, des touristes observent les vaches revenant des champs et rentrant à l’étable ; Ils s’étonnent que chaque vache sache regagner seule sa place :
Forcément leur nom est écrit sur l’ardoise juste au dessus !  leur rétorque Fafois »
et finalement comprendre des bribes de patois : …
« Fayé montâ la poya pe le tracolé pe vère si ayé quoque morille so lous frèsse… »
Il fallait monter la côte par  le sentier pour voir s’il y avait… ça on dit pas.
Une liste des disparus ( Pierre Vassiliu, Pasqua et Bergeron…) côtoie les portraits de centenaires de plus en plus jeunes.
Le rappel de l’année  écoulée va d’un juillet à l’autre depuis les policiers municipaux à cheval à Grenoble jusqu’à la décision de limiter la population des marmottes à Saint Vérand puisque cet almanach regroupe Isère, Drôme et Hautes Alpes.
Laragne Monteglin  située à la limite de la Provence a droit à 12 pages où l’on  comprend pourquoi la ville au centre d’un bassin de population de 15 000 habitants était surnommée « Le Las Vegas des boules » et l’origine de son nom dérivé de la beguda de Arena : « L’auberge de l’araignée ». La cité où naquit Spaggiarri, entourée de vergers de pommes recouverts de plastiques connut la prospère laiterie des Alpes et une minoterie fut le premier employeur de la ville. Dans les années 30, un millier de femmes travaillaient dans des ateliers de grainage de vers à soie  essentiellement pendant deux mois. Aujourd’hui l’hôpital psychiatrique assure les emplois les plus nombreux.

2 commentaires:

  1. Et bien, je vais l'acheter pour agrandir mon vocabulaire..
    Ce n'est pas souvent aujourd'hui qu'on a l'occasion d'agrandir son vocabulaire, tu me l'accorderas.

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  2. je cours l'acheter! amicalement, A.

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