mercredi 4 novembre 2015

San Gimigniano.

La silhouette de la ville de Géminien, évêque du IVe siècle est caractéristique avec ses 14 tours qui furent plus de 70 à l’époque de la splendeur… plus que New York comportait de gratte-ciels.
A l’abri de ses triples enceintes, la bourgade de 7000 âmes a conservé les caractéristiques architecturales des XIIIe et XIVe siècles depuis qu’Etrusques, puis Guelfes et Gibelins marquèrent l’histoire.
La vue est belle depuis la ville « delle Belle Torri » qui figure au patrimoine mondial de l'UNESCO : les touristes y abondent.
A l’intérieur du Duomo, les fresques de Ghirlandaio évoquent en particulier Santa Fina, une jeune fille très pieuse, condamnée à être dévorée par les souris et les vers.
De part et d’autre de la nef, des œuvres à l’expressivité remarquable, magnifiquement conservées, permettent de réviser ou de s’initier à l’ancien et au nouveau testament.
Les visions de l’enfer de Tadeo di Bartolo sont spectaculaires et le célèbre  martyr de Saint Sébastien, par Benozzo Gozzoli est intéressant à comparer avec l’interprétation d’autres peintres.
Au Palazzo comunale où Dante passa en 1300, de belles fresques plus profanes avec des scènes de la vie conjugale, celle du podesta d’alors, sont également intéressantes.
Si les peintures modernes qui voisinent avec les objets du musée archéologiques ne révolutionnent pas l’histoire de la peinture, un petit tour à la Spezieria di Santa Fina, annexe à l'ancien hôpital, a gardé sa pharmacie.

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