lundi 23 mars 2015

La chambre bleue. Mathieu Amalric.

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Le film dont le réalisateur s’est donné le rôle principal donne envie de lire ou relire Simenon dont il modernise quelques aspects, tout en conservant l’atmosphère d’une province immuable et une riche ambigüité des personnages.
Il nous importe plus de retrouver les circonvolutions d’une passion à travers l’enquête des gendarmes que de savoir qui est coupable :
« La vie est différente quand on la vit et quand on l’épluche. »
Bien sûr le fils du journaliste du Monde est plus crédible en prof de fac qu’en marchand de machines agricoles, mais ses choix de réalisateur m’ont bien plu quand son regard se perd  sur une tapisserie, quand un peu de confiture tombe de la cuillère, quand il nous rejoue celui qui a tout pour réussir et qui ne réussit même pas sa fuite. 

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