dimanche 21 décembre 2014

Via Sophiatown. Via Katlehong Dance.

Nous avions tellement été enthousiastes l’an dernier http://blog-de-guy.blogspot.fr/2013/12/katlehong-cabaret.html que nous y sommes retournés les yeux fermés.
Mais comme cette fois le plaisir de la découverte était passé, reste un parfum de déception.
Il y a toujours des danses trépidantes, un entrain qui amène le public à monter sur la scène au moment des rappels, des voix émouvantes, de l’énergie. Pourtant j’hésite à employer ce mot « incontournable » pour tout spectacle, tant la vitalité du groupe semble s’être banalisée. 
Le son moelleux d’un saxo apporte une touche nostalgique tamisant les accents « festifs et rebelles » de la troupe qui vient de passer un an en résidence à Lyon. Des diapositives évoquent furtivement les années 50 quand Sophiatown quartier multiracial de Johannesburg était un creuset créatif et revendicatif. Les accents  de l’époque « happy Africa » ont perdu de leur virulence, les images en couleurs plus récentes paraissent affadies.
Les danseuses ne sont pas anorexiques et elles jouent bien de la cambrure, les danseurs sont épatants quand la musique est vive, quand ils se bloquent pour mieux repartir.
« Hihi ha mama, hi-a-ma sat si pata
Hihi ha mama, hi-a-ma sat si pa »
Miriam Makéba
L’an dernier claques sur les bottes et claquettes aux pieds nous frappèrent, cette fois nous avons assisté à un bon spectacle de music-hall  qui aurait gagné en intensité en allant un peu au-delà d’une petite heure de représentation.

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