lundi 8 décembre 2014

Timbuktu. Abderahmane Sissako.

Les bandes djihadistes au  Nord Mali, très bêtes et très méchantes interdisent le foot et la musique, lapident et font mettre gants et chaussettes aux femmes. Une poissonnière n’en veut pas, et les femmes les plus exposées aux machos qui ne tuent pas que leur ennui, une fois de plus, seront les plus courageuses.
Il y a de quoi désespérer des hommes quand ceux-ci  affrontés à la misère s’appliquent à asservir encore plus leurs sœurs et frères.
Des séquences utiles dont la force s’amoindrit parfois en se liant à une intrigue aux traits appuyés, à des images lumineuses trop lisses qui banalisent un message politique indispensable.
Le réalisateur aurait du s’appliquer plus souvent l’expression d’un de ses personnages : «  ce que je ne te dis pas, tu le sais déjà ». 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire