dimanche 9 novembre 2014

Ella Fitzgerald. Antoine Hervé, Déborah Tanguy.

Comme il a paru que la vie de Coltrane retracée  lors d’un concert précédent http://blog-de-guy.blogspot.fr/2014/05/coltrane-antoine-herve-stephane.html  fut  d’une couleur au-delà du blues, Antoine Hervé, qui tient le clavier pédagogique depuis 4 ans à la MC2, a introduit son évocation de la « First Lady of the swing » sous le signe de la story à l’américaine qui commence mal et finit à Bervely Hills.
Le père Fitzgerald est parti peu après la naissance de sa fille en 1917. La petite, violentée par son oncle, est placée dans un foyer qui donne sur la rue, elle se fait remarquer d’abord par ses danses, puis elle gagne un concours à l’Apollo à Harlem où un membre de l’orchestre exige qu’on l’engage. Et c’est le début d’une carrière somptueuse au cours de laquelle elle récoltera 13 Grammy Awards.
Reprenant une comptine « A ticket a tasket », elle en fait un succès.
Pas facile de se mettre dans l’amplitude des nuances vocales (tessiture de trois octaves) de « the first Lady of song », et pourtant Déborah Tanguy, ce soir, a été plus que la comparse du maître de cérémonie, elle a ému le public fidèle de l’auditorium grenoblois, dans le scat de « Mr Paganini » :
«  If you can’t play it, you can sing it and if you can’t sing it, you will have to swing it ».
ou dans le swing de « Lady be good » des Gershwin.
Très jeune, Ella prend la tête d’un orchestre, à l’époque où les plus fameux fondent sous l’effet de la crise.
Elle  était la seule à pouvoir imiter Armstrong, elle va chanter avec lui, nous avons eu un aperçu de leur rencontre:
« These foolish things » « They cant’ take that away from me » « Can’t we be friends » puis « Cheek to cheek »« How high the moon»
Ces petites choses de la vie qui font répondre à la question posée par les bigots :
« Est-ce que le jazz met le péché en syncope ? » 
« Oui,  et c’est tellement bon » même que parfois « I can see the light »
en tous cas
« Ooh, I've got a crush on someone
I've got I've got a crush on you, sweetie pie »
La femme noire dit avoir plus souffert de la discrimination envers les femmes qu’envers les noirs.
Elle meurt en 1996, Wikipédia  nous apprend qu’elle était devenue aveugle et  fut amputée des deux jambes. »”.

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