mardi 28 octobre 2014

La campagne à la mer. Emmanuel Guilbert.



Carnets de croquis à l’aquarelle, craie, gouache, encre, feutres et pastels avec des notes écrites des conversations saisies au moment où l’auteur de « La guerre d’Alan », «  Le photographe » se posait dans les paysages de sa Normandie.
Comme dit un paysan qui l’a vu dans son champ :
« Et vous dessinez les bêtes ? Faites voir le dessin. Oh, putain ! Oh putain, fi de putain de putain, merde oh merde eh c’est pas con ça, c’est pas con fi de putain de merde ! »
C’est beau, délié, varié et il m’a donné l’envie de me remettre au dessin tant ces productions sont vivantes et chaleureuses. La plus anodine est en première page, si bien que tout m’a emballé.
« Méfi-té de ton pé, méfi- té de ta mé, méfi- té de ton fré, méfi-té de ta seu, méfi té de ton ami.
- Et le Bon Dieu ?
- Ah, le Bon Dieu, non…méfi-té quand même. » Proverbe Cauchois
Il  rend les arbres superbement, les pêcheurs à pied efficacement, les animaux vivement, les plages très bien et aussi les pièces vides, bien que quelques paysages auraient mérité une mise en page plus ample.

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