samedi 6 septembre 2014

XXI. Eté 2014.

J’ai à chaque parution envie de prêter ce trimestriel de 200 pages : à l’un partant pour le Cambodge qui à travers la passion d’une vie d’un journaliste irlandais verra ce pays d’un œil averti ou à l’autre enfant en Algérie pouvant revenir vers son passé tranquillement avec une BD pleine d’une humanité exempte de mièvrerie.
La thématique  principale porte cette fois sur les Etats-Unis, « L’empire du couchant » avec trois reportages: l’un concernant un professeur qui se bat contre la corruption constitutive d’un système où les congressistes sont soumis aux demandes des donateurs, puisque certains passent jusqu’à 70% de leur temps à lever des fonds pour leur parti. Un autre qui offre sa ville aux industriels chinois et celui qui tente de sauver des loyalistes irakiens menacés de mort parce qu’ils ont travaillé pour les américains 
« Etre un ennemi de l’Amérique peut se révéler dangereux, mais être son ami est fatal »
Des citations de Michelle Bachelet,  présidente du Chili, la rencontre avec une religieuse de l’église catholique souterraine de Chine, d’un vétérinaire en Colombie avec son camion plein de reptiles, un portrait de l’écartelé Pascal Lamy, un entretien avec l’auteur de « L’aventure ambigüe » récit d’un désarroi identitaire étudié dans tous les collèges d’Afrique :
« Nos Etats africains sont aujourd’hui des semblants d’Etat, avec des semblants de Parlement, des semblants d’Armée… ce n’est plus la faute de la colonisation, c’est la nôtre »
Une histoire d’amour et de curiosité place Maïdan, un reportage photo à Baïkonour où l’on voit des gens et pas que des fusées, le travail d’une association « Les petits bonheurs » qui offre à des malades du SIDA ces petites choses qui font l’essentiel pour se tenir debout : un collier, un rouge à lèvre, une réparation, une visite à la maison de Claude François …

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