dimanche 7 septembre 2014

Au bonheur des mômes. Le Grand Bornand.

C’était la 23° édition du plus grand festival d’Europe, pour les spectacles jeune public, dans cette commune de Haute Savoie à l’ouest du massif des Aravis, comptant 2200 habitants et pouvant en recevoir dix fois plus.
Fin août, la bourgade était vouée aux enfants venus en grand nombre. Ils ont pu assister à une multitude spectacles présentés par plus de 80 compagnies, s’amuser à une  tripotée de jeux, participer à énormément d’animations dans les rues et places avec parkings pour poussettes, munis de bracelets pour éviter les pertes d’enfants.
Ici, les mômes ne sont pas pris pour « des porte - monnaie sur pattes » comme le titrait le Dauphiné Libéré.  Et ce que j’ai entendu du Québec, associé cette année au festival, m’a confirmé dans l’idée que je me faisais des chanteurs  de « La belle province » convenant parfaitement pour entrainer en deux coups de cuillère, les gônes dans la gigue.
Parents, grands parents et leurs petits croisent acrobates, musiciens, marionnettes et dragons catalans, près des manèges, des ateliers de maquillage, de poésie, mais aussi de traite des chèvres. Des tentes pleines de livres, ou le jardin musical, des initiations au trampoline, au bricolage scientifique, du jonglage… varient les plaisirs.
Les spectacles sont souvent gratuits ou alors à 3 €, atteignant 12 € exceptionnellement.
Avec ma Mia de trois ans d’âge, j’ai assisté à « Plouf et replouf » une jolie présentation de jeux musicaux avec l’eau. 
Dans « Les îles sonores » les enfants sont actifs ayant à leur disposition des instruments de musique à gogo : cloches, ballons, appeaux, percussions, tuyaux… bien embarqués par Etienne Favre.
« Brum »  qui signifie « j’ai soif », par la compagnie italienne « Drammatico vegetale » était le plus poétique, le plus inventif, avec ses dessins à partir de petites flaques d’eau, ses naissances de papier, sa marionnette élémentaire très proche de l’imaginaire des tout petits. 
Manquant de rythme, «  Graines de malice » m’a moins convaincu,  mais « Monsieur jardinote » était on ne peut mieux dans son élément à proximité d’un jardin potager beau comme dans les livres et pas loin de l’écurie où sont soignés les chevaux qui tirent la calèche.
Il parait que 100 000 personnes passent dans la semaine.
Nous reviendrons certainement dans ce magnifique village aux toits recouverts de tavaillons ( planchettes), car tout est fait pour que le slogan de l’évènement « lâche tes écrans, viens voir du vivant » soit suivi d’effets, d’autant plus que nous avons trouvé l’hôtel l’Alpage au hameau du Chinaillon à 5km du bourg particulièrement dans le ton, attentif à ses clients, grands et petits.

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