mercredi 25 juin 2014

Turin en trois jours. # J 2.

Dans la ville de la Fiat, nous ne sommes pas allés sur le site industriel de Mirafiori mais au Lingotto, usine reconvertie en centre de congrès, bureaux, centre commercial surmonté par la Bolla de Renzo Piano, structure de verre qui caractérise désormais l’ensemble gigantesque.

Au cinquième étage la piste d’essai de 900 m recevait les voitures à l’issue de leur fabrication.
Dans ces lieux, La Pinacothèque de la fondation Agnelli, « la boite à bijoux », vaut le détour avec ses Canaletto et Belloto d’une précision, d’une taille et d’une lumière qui ne peuvent être rendues par les reproductions, deux statues de Canova et quelques œuvres de peintres majeurs: Manet, Matisse, Renoir, Picasso…
A la sortie un tour chez Eataly  s’impose surtout aux alentours de midi. A l’emplacement de l’ancienne fabrique de vermouth Carpano, cette grande surface consacrée à la gastronomie italienne allie les charmes des marchés traditionnels au confort et à l’élégance des dispositifs contemporains en mettant en pratique la philosophie du « slow food » ( « qui va piano va sano ») : huit petits restaurants thématiques, deux cafés, un stand de gelati, des bières et des vins. Dans les caves mûrissent des jambons et des fromages.
Quoi de mieux après une pizza que d’aller au musée du cinéma installé dans la Mole Antonelliana, symbole de la ville avec ses 165 m de haut ?
Depuis la terrasse étroite du sommet nous avons une belle vue sur la ville et ses montagnes à l’arrière plan, après une montée express par l’ascenseur de verre. Au premier niveau des lanternes magiques, théâtre d’ombres et autres chambres noires qui furent l’archéologie du cinéma. Des espaces au second niveau détaillent les genres : fantastique, western, comédies musicales … au troisième les étapes de la fabrication : story board et costumes. Une bonne révision de nos émotions en salles obscures avec d’innombrables affiches au quatrième. Dans l’escalier hélicoïdal des photographies de stars à oscars étaient exposées temporairement.
Sous la vaste nef, allongés  sur des chaises longues confortables nous pouvons nous laisser bercer par les images, nous avons vu un manuscrit de Fellini  et son écharpe et l’ombre de Marilyn…
Pour parachever la journée, la trattoria Carmen est tout à fait recommandable, commander à l’avance

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