dimanche 22 juin 2014

Ici-bas, ici même. Miossec.

Sur la pochette de son dernier CD, la tête du breton aux yeux fermés affleure la surface d’une eau qui ressemble à un film plastique.
Cette image recouvre mon appréciation de ce dernier album bien reçu par la critique.
« La vie elle a passé
Et on l'a comme pas bien vue
Les années ont filé
Beaucoup plus vite que prévu
C'est pas fini !
On vient à peine de commencer
C'est pas fini ! »
L’écorché à l’alcool s’est mis à l’eau, et si ses dispositions vertueuses ne peuvent que réjouir la raison, sa voix en perdant de son âpreté est moins émouvante.
« On veut le velours, on veut la soie
Etre moins lourd et perdre un peu de poids »
Les musiques d’Albin de la Simone que j’apprécie beaucoup quand il joue pour son propre compte nappent les paroles du citoyen de Locmaria-Plouzané d’un trop élégant emballage.
Le cœur :
 « Il ne fera plus le salaud,
 Il ne fera plus le crétin,
Il a jamais cru aux cieux
Mais aujourd'hui il aimerait bien
Croire encore en quelque chose
Croire encore en quelqu'un,
Depuis hier après-midi
Il bat toujours en vain. »
Sa collaboration avec Sophie calle est fructueuse:
« Avez vous des enfants
Et si non pourquoi ?
Pleurez vous souvent
Et si non pourquoi ?
Êtes vous différent
Et si non pourquoi ?
Goûtez vous les tourments
Et si non pourquoi ?
Aimez vous tuer le temps
Et si non pourquoi ?
Serez vous là à temps
Et si non pourquoi ?
Et si tu m'aimes encore
Dis moi au moins pourquoi
Si ce n'est plus le cas
J'veux pas savoir pourquoi »
Depuis le haut de la falaise qui domine la mer d’Iroise, il n’est pas tout seul, Eicher est aussi passé là bas.
« Je ne suis pas qu'un drôle d'oiseau
Un animal que l'on fouette
J'veux juste sortir du troupeau
J'veux enfin pouvoir être
Bête comme j'étais avant
Quand j'étais ton amant
Tous les jours c'était la fête
Samedi dimanche en tête »

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