mardi 22 avril 2014

Le génie des alpages. F’murr.

Quel plaisir de redécouvrir le premier album monument de la bande dessinée, 40 ans après sa parution ! Absurde et délires, références littéraires et jeux de mots à deux balles qui ouvrent des portes surréalistes.
Alors que cet humour m’avait laissé de marbre en 73, j’ai vraiment apprécié l’univers loufoque de Richard Peyzaret. Dès la première page une brebis  à l’allure d’un Marx Brother donne le ton avec ses comparses  qui s’ appellent Einstein mais aussi Clopinette, Marionnette, Trottinette, Trompette, Gigolette, Moulinette, Minoudrouette, Raquette, Claquette, La Villette, Savonnette, Pochette et surprise… il y en a 150, que salue une par une un touriste qui a échappé au sort funeste qui guette l’aventurier qui se risque dans ces montagnes.
Pourtant un lion en mal de petit Liré est embauché pour garder le troupeau, bien plus cool que le sphinx auxiliaire d’un chien de berger qui préfère jouer aux échecs avec son maître que surveiller ses brebis quelque peu fantasques.
L’une d’elle revenue des Shetland sera jalousée mais prendra sa revanche au bag pipe. 
Le petit prince débarque aussi et si un aigle se retrouve au sol, qui se serait méfié d’un ange prédateur ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire