lundi 6 janvier 2014

Le loup de Wall Street. Martin Scorcese.


D’après une histoire vraie, a-t-on besoin de se redire, tant la destinée de ce courtier semble incroyable depuis ses débuts dans un garage jusqu’à la une des journaux financiers. Récit classique d'une réussite américaine, amorale et sans avenir.
Les acteurs  sont excellents, les musiques des monuments, les plans virtuoses, le rythme survitaminé.
La drogue a beau ravager le héros principal joué par Di Caprio, les putes appeler la pénicilline, il plonge et replonge, l’argent étant l’euphorisant le plus puissant.
Le milieu de la finance le plus obscène est efficacement décrit, mais aussi l’étourdissement de toute une société menée non par des idiots comme les jugeaient les critiques du « Masque et la plume » mais par des bonimenteurs qui savent jouer des passions de leurs contemporains.
Film américain, chez qui les loups aux fortunes insolentes n’ont même pas à se proclamer décomplexés - ils n’ont jamais été empruntés avec le pognon
- mais on peut aussi penser à des personnages de chez nous qui donnent des conférences bien rémunérées, la justice leur tourne autour, les atteindra-t-elle un jour ? Sur le pont de leurs yachts, ils reçoivent les caméras, bien que trop frénétiques pour être heureux.

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