dimanche 15 décembre 2013

Katlehong Cabaret.



Depuis une banlieue de Johannesburg huit danseurs musiciens et chanteurs ont débarqué sur la scène de la grande salle de la MC2  et nous ont enchantés.
Poings levés et les deux pieds surtout pas dans le même sabot, en bottes de caoutchouc ou en claquettes avec humour et une énergie communicative, ils nous ont régalés. 
Quand les morts sont évoqués par le meneur de revue, on le croit, car si leurs danses tapageuses évoquent la tradition, elles s’emparent aussi du hip hop, en des défis, des séquences bien menées.
La chanteuse avec conviction et sensibilité entraine les danseurs chanteurs inépuisables.
La danse « festive et rebelle »,  est élémentaire, humaniste : c’est la culture pantsula.
Je recopie sur le site www.danseraparis.com/
« Pantsula est un mot zoulou qui signifie "marcher avec les fesses retroussées" ou "se dandiner comme un canard"; ce qui représente une des caractéristiques de cette danse. Egalement, les danseurs frappent et glissent sur le sol avec leurs pieds.
Cette danse, en constante évolution grâce aux mouvements qui s'inspirent de situations et de gestes du quotidien, est une danse urbaine codifiée qui demande beaucoup de virtuosité.
Le mouvement libérateur que représente la Pantsula s'exprime à travers une danse énergique, puissante où il est constamment nécessaire de se démarquer par la recherche de pas originaux. « 
Bien d’autres spectacles en comparaison apparaitront plus fades et maniérés et nos « clap clap » des politesses, alors que c’était toute une salle debout qui battait ce samedi.

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