dimanche 1 décembre 2013

Gaspard Proust.


Pour un premier spectacle à La Vence Scène à Saint Egrève : c’était du tout bon !
Un humour incorrect comme nous l’aimons, nous gens de gauche masos, dont je n’ai pas aperçu d’ailleurs de représentant de cette drôle de gauche locale à la représentation : des fois que ça serait culturel…
Le slovéno-franco-suisse-canalplussien arrive déjà fatigué, en doudoune, parce qu’on a du lui dire que c’était l’habit traditionnel de la région.
Il va jouer ainsi des clichés pendant une heure et demie allant titiller dans les territoires les plus périlleux.
La seconde guerre :
« Il faut avoir le courage de reconnaître que le nazisme a commis des erreurs. Envahir la Pologne au lieu de la Suisse, c'est comme habiter en face de la banque centrale et braquer le kebab. »
Les handicapés :
« Je me suis déjà mis à la place d'un handicapé, surtout à celle de parking. »
Les japonais, les kamikazes islamistes, le 11 septembre, les profs, les femmes, la générosité portée en bandoulière, les noirs, les juifs, Georges Brassens, La Poste, les vieux et non les séniors (« séniles qui s’ignorent »)…. tout ce qu’il ne convient pas d’aborder, il rentre dedans sans avoir l’air d’y toucher.
Le chafouin est fin, le déjanté doué, le cynique prometteur.
« J’ai un mot à dire aux « Chiennes de Garde » : Miaou ! »

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