jeudi 14 novembre 2013

César au musée Cantini.


Gratuit le dimanche matin, le musée installé dans l’hôtel particulier légué à la ville par le marbrier Jules Cantini propose en permanence quelques belles toiles de  Derain, Camoin, Dufy, Gleizes, Léger, Brauner, Ernst, Miró, Picasso, Bacon…
Et jusqu’en janvier 2014, César, le ferrailleur se retrouve chez le marbrier avec ses objets compressés et ses expansions.
"Le marbre de Carrare était trop cher, la vieille ferraille traînait partout. 
Je suis devenu sculpteur parce que j'étais pauvre !"
 
L’autodidacte né dans le quartier de la Belle de Mai dont les voitures compressées furent l’emblème, a multiplié les matériaux avec le polyuréthane aux coulées figées, a posé dans les villes des pouces réjouissants d’un humanisme bon enfant.
Ses interrogations autour de la société de consommation ont une connotation années 60, quand l’art s’adressait à tout le monde.  
«Ce sont mes mains qui font travailler ma tête »

Beaucoup copié, le « nouveau réaliste » immédiatement identifiable, César Baldaccini a cherché inlassablement pendant 77 ans, il est décédé en 1998.

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